Bonaparte, regards, France impériale, Empire, Napoléon, XIXè siècle
L'histoire politique du XIXème siècle en France voit se succéder différents types de régimes jusqu'au choix de la Troisième République qui serait, selon l'historiographie traditionnelle, le point d'aboutissement de la période commencée avec la Révolution de 1789.
[...] C'est la Constitution de l'An VIII mise en place après un plébiscite marqué par une très forte abstention. Le ministre de l'intérieur Lucien Bonaparte double le nombre de oui pour laisser penser que l'assentiment du peuple est large millions de oui au lieu de 1,5). Ce recours au plébiscite constitue l'un des traits du bonapartisme. Il faut y voir l'influence des Lumières et surtout de Rousseau : Bonaparte tient à l'idée de contrat et de souveraineté populaire. D'où les plébiscites de l'an X (1802 = consul à vie) et de l'an XII (1804 = L'Empire). [...]
[...] Vivant Denon devient conseiller artistique de l'Empereur ; Napoléon III s'en remettra au salon de la princesse Mathilde. 16) Sciences et modernité : Toile : Louis Pasteur dans son laboratoire textes : Napoléon Ier et les savants, discours de Napoléon III à l'exposition Universelle de Londres de 1863, Claude Bernard et les progrès de la médecine. Les Empereurs accompagnent le formidable essor scientifique qui caractérise le XIXème siècle. Citons quelques personnalités des sciences :Monge et Berthollet suivent Bonaparte en Egypte ; le mathématicien Laplace, le naturaliste Lacepède, le chimiste Fourcroy, le chimiste Chaptal, sont utilisés dans le domaine politique ; Napoléon III s'intéresse aussi aux sciences si elles peuvent voir un débouché pratique dans l'armement, l'industrie ou les transports. [...]
[...] La révolution de 1848 le ramène en France ; l'instauration du suffrage universel lui permet d'être élu député en juin mais démissionne ; il est réélu en septembre siège à l'assemblée et prépare la campagne présidentielle. Il est massivement élu : 75% des suffrages exprimés. Pendant 3 ans, le Prince- Président gouverne avec des majorités conservatrices. Mais la constitution interdit au président de se représenter : Louis-Napoléon se décide à agir Il organise un Coup d'Etat dans la nuit du 1er au 2 décembre 1851 : les opposants sont arrêtés, l'état d'urgence décrété. La constitution du 14 janvier 1852 entérine les institutions du Consulat dans le cadre d'une république décennale. [...]
[...] Napoléon tire sa légitimité du peuple alors que les députés sont élus par une fraction du peuple. Napoléon est sans cesse à la recherche d'un consensus national, ce qui explique qu'il ne conçoit aucune opposition qu'il considère comme une manifestation de refus de son régime. Dès le début du Consulat, des mesures limitent les principales libertés dont celles de presse et de réunion. L'opposition qui s'exprime au Tribunat ou au Corps Législatif est éradiquée en 1802 par une épuration. (La reconstruction de la société : Loi du 21 janvier 1800 : réorganisation de l'administration du Trésor. [...]
[...] Arrestation de 3 anciens chouans. Ex : Georges Cadoudal en 1804 projette d'enlever l'Empereur, en vain ! Ex : la conspiration du général Mallet (ou Malet), officier républicain qui tente avec une petite armée un coup d'Etat contre l'Empereur en 1812, rapidement circonscrit ! Ex : Napoléon III n'échappe pas non plus aux attentats, une dizaine en tout ; le plus spectaculaire : janvier 1858, le couple impérial se rend à l'Opéra lorsque explose la bombe ; bilan : 150 blessés morts, des dégâts impressionnants, le blindage de la voiture a protégé les souverains. [...]
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