L?Ancien Régime et la Révolution, Alexis de Tocqueville, pouvoir religieux, pouvoir politique, Révolution française
Tocqueville évoque l'idée selon laquelle la révolution marque en fait une pseudo-rupture entre avant et après, amplifiée par les insurgés, alors que les grandes innovations de 1789 étaient en fait déjà installées dans les esprits et les institutions de l'Ancien Régime, et la réelle reconstruction (inconsciente ?) de la France avec les débris de la société haïe. Il explique que le despotisme agit sur les hommes et les pousse à augmenter la pulsion naturelle à abandonner les oeuvres communes pour les intérêts personnels. La liberté est alors la contrainte pour rapprocher les hommes, et les amener à des affaires communes.
« Les despotes eux-même ne nient pas que la liberté ne soit excellente, seulement ils ne la veulent que pour eux. »
[...] Ces anciennes institutions se sont comme affaissées sur elles-même sans se déformer. L'Administration de l'Etat s'étend sur les débris des pouvoirs locaux. Chapitre V : Quelle a été l'œuvre propre de la révolution française. L'objectif n'était pas de détruire l'empire des croyances religieuses, mais de faire une révolution sociale et politique. Elle fut pour abolir les institutions politiques féodales et mettre sur pied un ordre social et politique plus uniforme et plus simple. Elle a été une grande révolution car elle visait quelque chose de structurel, et non quelque chose de périphérique. [...]
[...] Alexis de Tocqueville, L'Ancien Régime et la Révolution. Résumé des chapitres. Le livre qu je publie en ce moment n'est point une histoire de la Révolution, ( ) c'est une étude sur cette révolution. Avant-propos : Tocqueville évoque l'idée selon laquelle la révolution marque en fait une pseudo-rupture entre avant et après, amplifiée par les insurgés, alors que les grandes innovations de 1789 étaient en fait déjà installées dans les esprits et les institutions de l'Ancien Régime, et la réelle reconstruction (inconsciente de la France avec les débris de la société haïe. [...]
[...] Souvent, on considère que la Révolution s'est attaquée à l'Eglise principalement. En France, l'influence des Lumières (opinions politiques et principes des lois) et l'idée de destruction des privilèges de l'Eglise sont supérieures à la volonté de détruire l'Eglise elle-même. Après, on observe que l'œuvre politique est bien plus importante que l'œuvre antireligieuse. On constate même un re-développement de l'Eglise. L'auteur introduit ici l'idée qu'en fait, la révolution, pour l'ordre social, aurait permise la destruction de toutes les structures, de tous les organes de peu de pouvoir, et aurait ainsi préparée l'avènement d'un pouvoir d'autant plus absolu qu'il serait moins dispersé. [...]
[...] Enfin émerge l'idée que l'époque présente des dispositions innées à répondre à un appel des droits naturels et généreux de l'humanité. Chapitre IV : Comment presque toute l'Europe avait eu précisément les mêmes institutions et comment ces institutions tombaient en ruine partout. On observe en Europe une certaine homogénéité des lois qui, même si elles n'ont pas la même forme, restent très semblables. Les Assemblées politiques sont composées des mêmes éléments, ont les mêmes pouvoirs. La domination seigneuriale est identique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture