Décoiuverte de l'Amérique, Christophe Colomb, Ameigo vespucci, 'êtres fabuleux imaginaires
Cet ouvrage est un article de recherche portant sur l'imaginaire mythique que les populations occidentales projetaient sur la découverte du « nouveau monde ».
Jorge Magasich Airola est un ex prisonnier politique qui a émigré à Bruxelles où il est devenu historien au sein de l'institut des Hautes etudes des communications sociales HECS à Bruxelles. Il a publié différents ouvrages sur l'histoire de l'Amérique Latine. Sa thèse porte sur le mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973.
Jean-Marc de Beer est professeur à l'institut de Radio électricité et de cinématographie de Bruxelles. Il a présenté pendant six ans un programme sur les cultures d'Amérique Latine pour la radio libre de l'université. De plus il a fait de nombreuses visites en Amérique Latine lui ont permis de mener les recherches en profondeurs nécessaire à son projet.
[...] De plus il existe même des amalgames fait entre ces différentes créatures. Avis personnel : Cet article permet de comprendre que la mythification procède par l'empilement de strates successives qu'il convient à l'historien d'analyser afin d'appréhender l'imaginaire collectif d'une période donné sur un sujet. De plus cet article témoigne dans une dimension ethnologique de l'universalité de certaines croyances au sein des sociétés humaines. Enfin cet article est clair et nous permet d'imaginer un tant soit peu ce que représentait alors la découverte d'un nouveau continent : les illusions et les désillusions de ceux qui l'ont découvert. [...]
[...] Ainsi la croyance en l'existence d'un faune et d'une flore fabuleuse persiste et motive les explorateurs. Les êtres imaginaires à l'époque des découvertes : Avec la découverte et les premières explorations de l'Amérique Latine les européens perdent leurs illusions. Du fait du caractère banal de leurs découvertes les conquistadores perdent de leur crédibilité. Toutefois il se développe un imaginaire nouveau sur ce que réserve ce nouveau continent encore méconnus. Enfin le champ lexical utilisé par les auteurs renforce le caractère spectaculaire des nouvelles créatures qu'ils découvrent dans un premier temps puis la chaire de ces nouveaux animaux entre dans le répertoire culinaire des européens. [...]
[...] Les monstres qui guettent sur terre : La croyance dans l'existence d'êtres ayant des similitudes avec les humains a été renforcée par le témoignage de leaders d'opinion pour les européens tels que saint Augustin. C'est le cas des hommes sans têtes que l'évêque d'Hippone situe en Ethiopie, toutefois l'absence de telles créatures sur le continent africain pousse les européens à croire en leur existence sur le nouveau continent. De tels fantasmes persistent au XVIIIe et XIXe siècle. Il est intéressant de constater que lorsque les explorateurs entrent en contact avec les populations locales celles-ci partagent les mêmes croyances et les même en peur vis-à-vis d'être surnaturels (cyclope, cynocéphales, etc.). [...]
[...] Il a publié différents ouvrages sur l'histoire de l'Amérique Latine. Sa thèse porte sur le mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973. Jean-Marc de Beer est professeur à l'institut de Radio électricité et de cinématographie de Bruxelles. Il a présenté pendant six ans un programme sur les cultures d'Amérique Latine pour la radio libre de l'université. De plus il a fait de nombreuses visites en Amérique Latine lui ont permis de mener les recherches en profondeurs nécessaire à son projet. [...]
[...] Les bestiaires : Les représentations de la faune et la flore les plus anciennes datent de l'époque carolingienne. Ces bestiaires ont un but religieux et pédagogique afin de rendre cohérent les préceptes de l'Eglise avec son environnement (observé ou imaginé). Par ce soucis de cohérence les auteurs donnent des explications qui relèvent plus du domaine de la fable que de l'observation scientifique. Cependant le caractère de ces œuvres est scientifique pour les hommes l'époque. De ce fait des mythes anciens perdurent et se renforcent. [...]
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