Il existe des pressions à l'intérieur de l'Église pour de véritables réformes, sur la vie des fidèles et de l'Église. Deux volontés et visions opposées, Jérôme Savonarole (1452–1498), et Érasme de Rotterdam (1476–1436), Savonarole aborde le millénarisme, on attend la fin du monde, l'arrivée d'un certain nombre de catastrophes pour qu'un nouveau monde meilleur lui succède, Savonarole est dans ce type de mentalité.
Érasme est le plus grand des humanistes chrétiens, de ceux qui conjuguent une recherche humaniste (recherche philologique sur le texte) et une volonté de réformer l'Église de l'intérieur, il s'oppose à Luther, il ne veut pas la rupture.
[...] Elles sont imprimées et diffusées très vite, en réalité Luther à ce moment voulait simplement entamer un débat entre gens cultivé sur une question de théologie. C'est une pratique critiquée même à l'intérieur de l'Eglise. L'indulgence contre de l'argent (pour reconstruire St. Pierre à Rome par ex.), à cette vente d'indulgence s'oppose le prince Frédérique de Saxe, les mauvaises langues disent que s'il s'y oppose parce lui avait des reliques qui pouvaient donner indulgence Concurrence). [...]
[...] En 1485, lorsque ses parents meurent il est envoyé dans un couvent augustinien où il devient prêtre. Il y a une bibliothèque énorme où il s'imprègne de la culture classique. Il y écrit ses premiers poèmes et traités philosophiques dans l'élégance de la langue latine. En même temps on trouve déjà dans ces textes les thèmes de l'importance de l'éducation, mais également l'importance de l'éducation dans la religion. Pour lui à ce moment-là la culture et l'étude sont des fondements de la religion et de la foi. [...]
[...] Elle est finalement le fondement de la vie et du monde. Elle est le moteur de beaucoup d'actes (amour propre, humiliation) et se présente comme génitrice du monde. La folie dénonce la culture qui n'a aucune utilité à l'inverse de l'action. Toutefois au milieu du traité on découvre la vie après la mort que tout est vanité, et apparence, et que la folie nous permet de survivre dans un monde qui serait tragique sans la folie. Ce changement de perspective nous amène dans la dernière partie à une critique des théologiens et des superstitions (critique de l'Eglise, de la théologie scolastique et une exaltation de la folie de la croix). [...]
[...] Luther vient de cela, rompt avec l'Eglise. Erasme quand il entend parler de Luther lui écrit une lettre pleine d'admiration car il considère que c'est un homme cultivé et que ses ennemis sont les ennemis de la connaissance. Il écrit au pape Léon X qu'il n'a aucune intention de se prononcer contre Luther pour les mêmes raisons. En 1520 il écrit à Guillaume de Saxe que Luther a commis deux erreurs, qu'il a critiqué la couronne du Pape et le ventre des moines. [...]
[...] En 1499, il arrive en Angleterre et rencontre l'humanisme anglais et l'importance de la langue grecque. En 1504 il publie son premier traité religieux, l'echilion litis christiani (manuel du soldat chrétien) dans lequel il formule ce que doit être le soldat chrétien (il doit avoir des armes : la connaissance (10p.) et la prière page). Le soldat chrétien doit connaitre les autres chrétiens mais aussi les païens (culture classique). Il voyage en Italie en 1506, pour obtenir un diplôme d'université de Bologne mais est stoppé par la guerre. [...]
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