Révolution de 1750 à 1799, Révolution française, monarchie absolue, Lumières, crise politique, gouvernement révolutionnaire, Siècle des Révolutions
La question des origines de la Révolution passe par un regard téléologique, qui consiste à expliquer le passé à travers un prisme, une question précise. La Révolution n'avait rien d'inéluctable, elle aurait pu ne pas avoir lieu. Le fait que l'on dise qu'après la mort de Louis 14, en 1715, la monarchie est en déclin vers la Révolution n'est rien d'autre qu'une idée reçue. Louis 16 reste un roi au pouvoir absolu. Aussi, le 10 juillet 1789, rien ne laissait présager le 14 juillet. La Révolution française n'était pas prévisible.
On peut dire que le XVIIIe siècle est appelé le « Siècle des Révolutions », à raison : entre 1774 et 1783, il y a une Révolution aux États-Unis, mais aussi en Suisse, en Pologne et aux Pays-Bas. La France n'est pas la seule. Il s'agit d'un mouvement de contestation général dans l'espace atlantique. Mais où se trouve la place de la France dans tout cela ?
Elle se démarque par l'exceptionnel caractère de la Révolution française : la violence.
[...] Cela deviendra, à partir de 1781, un objet de révoltes. Le 7 juin 1788, à Grenoble, la journée des Tuiles est causée par l'exil des parlementaires demandé par Louis 16 en mai. Le 7 juin, tout le peuple de Grenoble défend les parlementaires. Pourquoi ? Parce que si les parlementaires partent, les clients (eux) aussi. L'opinion publique à la fin du 18e passe par les mouvements sociaux, et c'est le peuple. Petit à petit, avec le contexte, cela se transforme en peur de manquer, ou peur de l'isolement grandissant. [...]
[...] Il n'existe alors plus que deux possibilités : soit être fils de maître ; soit la chasse à la veuve qui consiste à épouser la veuve d'un maître. Mais ce système ne fonctionne plus. Pour Turgot, il faut libéraliser le travail. En 1775, un décret supprime les corporations. Le monde des petits métiers se soulèvent, pour finalement rétablir les corporations en 1776. Réformes fiscales C'est à cette époque que l'on voit la création d'un impôt foncier payé par tous les propriétaires. [...]
[...] La Révolution française n'était pas prévisible. On peut dire que le XVIIIe siècle est appelé le Siècle des Révolutions à raison : entre 1774 et 1783, il y a une Révolution aux États-Unis, mais aussi en Suisse, en Pologne et aux Pays-Bas. La France n'est pas la seule. Il s'agit d'un mouvement de contestation général dans l'espace atlantique. Mais où se trouve la place de la France dans tout cela ? Elle se démarque par l'exceptionnel caractère de la Révolution française : la violence. [...]
[...] Le 6 avril 1793, la création du Comité de Salut publique vient remplacer le pouvoir exécutif et va avoir une fonction essentielle. Le 31 mai et le 2 juin, le peuple prend les armes et investit la Convention Nationale pour arrêter la Gironde. Il s'agit de deux journées de révolutions des Sans-culottes. Cela marque aussi une militarisation générale de la société. Le peuple se réarme. La mise en place du Comité de Salut Public montre un régime de plus en plus exceptionnel sur le plan institutionnel. La Terreur et le gouvernement révolutionnaire (1793-juillet 1794) Il s'agit là d'une question qui divise. [...]
[...] Puis on va le tuer (il tentera de se suicider d'une balle dans la tête, mais se rate), c'est le visage à moitié éclaté qu'on l'emmènera à la guillotine. La fin de la Terreur La Terreur continue jusqu'en septembre 1794. En décembre, c'est la Panthéonisation de Marat. En été 1794, on constate un assouplissement de la justice. La Terreur est le fruit d'un homme malade, disent les mécontents. Les Montagnards vont perdre le contrôle de ce discours pour être généralisé par le peuple contre l'ensemble des Montagnards. La politique de réaction entraine un basculement vers la droite. [...]
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