Le XVIème siècle se caractérise par l'apparition d'un nouveau mouvement culturel et scientifique : l'Humanisme. Ce courant connaît un profond essor et se diffuse à travers toute l'Europe du XVIème siècle, on parle de Révolution culturelle. On peut se demander ce qui caractérise l'Humanisme au XVIème siècle. Dans un premier temps, nous aborderons les origines de l'humanisme puis nous nous intéresserons à ses positions et enfin nous verrons les moyens de diffusion de cette idéologie.
[...] Ce mouvement fait partie intégrante de la Renaissance car il vise à renouer avec certaines valeurs de l'Antiquité. Une origine ancienne En effet, une des sources principales de l'humanisme est la redécouverte de l'Antiquité car, dès le XIVème siècle, Pétrarque (1304-1374) et Boccace (1313-1375) amorcèrent une reconquête de l'héritage antique en retraduisant les œuvres d'Homère, d'Hérodote et de Platon avec les néo-platoniciens. On a également de nombreux progrès dans la connaissance du grec d'où l'avènement de nombreux érudits. Cet intérêt soudain pour l'Ancien constitue une véritable rupture avec l'époque médiévale qui est néanmoins une des racines de l'humanisme. [...]
[...] Cette philosophie est complétée par de nombreuses autres positions humanistes qui se mettront en place petit à petit. II/ Positions et conceptions humanistes Les humanistes sont persuadés que l'Univers et l'Homme sont liés, étudier l'un servirait à éclairer l'autre comme l'a pensé Léonard de Vinci. L'Humanisme : une esthétique ? L'Humanisme au XVIème siècle est d'abord une esthétique dans la mesure ou la contemplation de la beauté est un moyen supérieur de la connaissance du réel. Ainsi, ce qui est beau, équilibré et harmonieux est plus proche du divin. [...]
[...] Le facteur humain : l'Education L'humanisme s'est également répandu grâce au canal de l'enseignement rénové. On a une forte croyance de la perfectibilité de l'Homme et de sa bonté naturelle, on a donc le souhait d'obtenir des Hommes bien instruits et sans ‘vices'. L'éducation constitue donc beaucoup plus qu'une simple instruction pour les Humanistes, c'est également une formation de l'Etre mais les établissements scolaires de l'époque n'adhèrent pas à ces idées qui s'avèrent incompatibles avec les collèges existants, les humanistes vont donc créer une pédagogie nouvelle ou le dialogue de maître à élève s'intensifie. [...]
[...] En effet, on a une foi qui est très individualisée, personnelle et intériorisée, l'Homme doit obtenir son Salut solitairement mais Michel Ange marqua les esprits dans le domaine de la religion avec sa célèbre fresque La création d'Adam. Egalement, puisque l'Amour est le mode supérieur de la connaissance, le Dieu des humanistes est avant tout Amour et peut se confondre avec l'Etre du Néo-platonisme et est donc parfois négligé. Selon ces humanistes, il suffirait d'imiter le Christ en donnant de l'Amour pour être religieux. Ils méprisent donc les discussions des théologiens et certaines formules dogmatiques. [...]
[...] Enfin, la communication permet le développement de l'humanisme français principalement avec Jean de Gerson, à Lefebvre d'Etaples qui a traduit la Bible en français et à Montaigne ou encore à Du Bellay. On a ici une carte de l'Humanisme qui représente les déplacements majeurs de plus grands humanistes en Europe ainsi que la localisation des écoles humanistes. On voit donc un réseau d'échanges intense avec, des villes- carrefours qui montre bien que l'Humanisme s'est diffusé dans une grande partie de l'Europe au XVIème siècle. [...]
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