France, belle-époque, politique, économie, social, classes sociales, modèle français, bilan, industrialisation, culture, industrie, services
Au début du XXè siècle, la France est une des premières puissances mondiales.
En 1900, Lavisse écrivait : « la France est aujourd'hui forte et tranquille, elle a pour elle la justice et le droit, elle attend tout l'avenir. »
La France de la Belle-Epoque: un pays en retard? Regard plutôt négatif sur son pays. On parle de cassandres.
Deux clichés dominent:
-une vision positive, due aux horreurs de la guerre.
-une vision plus négative, exprimé surtout par l'idée du retard sur l'Allemagne.
Si on se place d'un point de vue économique, on commence la B-E en 1896. D'un point de vue globale, on la commence en 1900. Pour d'autres, elle débute bien plus tôt.
Est-ce que la B-E est à la base du modèle français d'aujourd'hui?
[...] Avant 1900, en France, alors que en All. Il y a l'idée que si on a un seul enfant, on pourra lui assurer un bon futur, avec plus d'enfants ce sera plus dur. Pour la classe ouvrière, c'est à cause du bras de fer avec le patronat, car moins de main- d'oeuvre = plus hauts salaires. Pour Jean Jaurès, c'était produire surtout de la chair à canon. Il y a aussi le recul de la pratique religieuse, donc contraception. Le couple idéal est alors fondée sur le rêve de l'enfant unique. [...]
[...] Croissance disparate selon les secteurs. Pour la valeur de ses exportations/hab, la France est 2ème. Pays ouvert sur l'extérieur. Bcp d'investissements, éléctricisation du Caire, modernisation des ports brésiliens. Mais la balance commerciale est négative, car importation d'Alemagne des machines-outils, de bcp de produit pour la production mais aussi de biens basiques. La marine marchande ne s'est pas modernisé. Il y a encore 30% de marine à voile. Il y a une faible capitalisation des grandes entreprises. Par ex. la CGE a une capitalisation boursière 10 fois inférieure à celle de Siemens. [...]
[...] C'est un république tout de même bourgeoise, donc libérale . Il s'agissait d'écarter les paysans des autres influences. Création pour cela du parti radical, pivot de la 3ème république. Son programme était très idéologique. Il n'y a pas de république sans principe égalitaire. 2)Une vie politique ancré au centre gauche. a)Gouvernement de défense républicaine (1899-1902). Dirigé par Waldeck-Rousseau (connu pour sa loi pour la liberté d'association). 1er gouvernement à s'être retiré sans avoir été mis en minorité. Le plus long depuis 1870 (plus de 2ans). [...]
[...] Les CM englobent tout ceux qui ont échappé à la classe populaire, sans accéder pour autant à une bourgeoisie pérenne. Elle aspire à la bonne bourgeoisie. Ce qui caractérise les CM, c'est la recherche de la respectabilité. Ce qui se traduit par la recherche de la promotion sociale. Ils votent massivement pour le parti radical. Quelques uns basculent dans une droite nationaliste. Le paraître bourgeois est très important. Aujourd'hui, les classes moyennes sont qualifiées d'anxieuse, c'était vrai déjà à la B-E. d)Les classes dirigeantes. Ces élites ont en commun qu'elles détiennent le pouvoir économique, politique, social, culturel. [...]
[...] A partir de 1906 jusqu'à la guerre, les deux hommes qui dominent sont Clémenceau et Aristide Briand. Le parti radical défend alors des valeur libérales. La république est démocratique. II:Une société entre tradition et modernité. En matière sociale, les transformations sont beaucoup plus lentes. 1)Une langueur démographique. Stagnation démographique atypique à cette époque. 1871:seulement 36M (37 en 1860) due à la perte de l'Alsace et de la Lorraine. En All, 41M à 68M en 1914. Il y a même une croissance naturelle négative. [...]
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