Hitler - Duce - Mussolini Führer - fascisme - national socialisme - régime - Di popolo del Italia - Kinder Kirche Küche - NSDAP
En 1918, le bilan de la première guerre mondiale est très lourd. L'insatisfaction de certains pays comme l'Italie et l'Allemagne, pourtant ennemis de guerre, engendre de nombreux mouvements qui amènent à de nouveaux régimes : le fascisme pour l'un et le national-socialisme pour l'autre. Ce qui rejoint ces deux régimes, c'est leur caractère totalitaire, par conséquent révolutionnaires, mais avant tout ce sont des dictatures.
Quels sont les fonctionnements de ces régimes ?
Il conviendra d'étudier cette question en faisant un parallèle entre les deux, en partant de la naissance ainsi que la montée de ces dictatures, ou il apparaîtra leurs programmes, puis leurs mises en oeuvre pour atteindre leurs objectifs.
[...] Pendant la guerre, l'Italie s'est rangée du côté de la France (et de l'Angleterre) qui lui avait alors promis les terres irrédentes. Cette promesse n'étant pas complètement tenue, l'Italie considère cette guerre comme une « victoire mutilée ». C'est alors qu'un homme, Benito Mussolini, autodidacte et charismatique, étend ses idées révolutionnaires, d'abord à travers son journal, puis en Italie, « Di Popolo del Italia ». Ces idées rassemblent alors tous les révolutionnaires. Après une marche sur Rome le 29 octobre 1922, il monte au pouvoir dès le lendemain. [...]
[...] Dans un régime totalitaire, les fonctionnements pour atteindre les objectifs sont souvent semblables. Benito Mussolini, surnommé « le Duce » qui signifie « le Chef », veut alors pendre contrôle des masses. Tout d'abord par la propagande et donc le culte de la personnalité, la doctrine étant « Mussolini a toujours raison ». La propagande est alors omniprésente (cinéma, presse ) même dans l'art. Il crée également les jeunesses fascistes, les enfants sont donc embrigadés, toujours en contact avec les idées fasciste (grâce aux chants, et aussi entraînés au combat. [...]
[...] La dictature mussolinienne se base sur le contrôle des foules. Par ce procédé il veut atteindre certains objectifs, notamment le rétablissement de l'économie et la propagation de l'idéologie fasciste- Pour rétablir la situation de l'Italie, il opère sur les ouvriers, en développant les industries et en augmentant les productions. Il intègre également l'idéologie fasciste basée sur l'idée d'un homme nouveau, afin d'obtenir une masse combattive et docile. Pour son programme, Mussolini se consacre spécifiquement à la situation de l'Italie, pour la moderniser, par exemple avec l'extension de Rome (aujourd'hui on peut encore voir l'avenue qui relie le Colisée au centre de Rome), plutôt qu'à des fins personnelles. [...]
[...] La police politique est là pour contrôler les sociétés. Mussolini considère son régime comme un Etat-parti, c'est-à-dire que c'est l'Etat qui occupe la première place au gouvernement. En 1919, le traité de Versailles déclare l'Allemagne responsable du déclenchement de la première guerre mondiale. Les décisions qui s'en suivent sont sévères (armée réduite à hommes, occupation du couloir de Dantzig c'est pourquoi ce traité est surnommé « Diktat » par les Allemands, car ils ont été humilié. Un certain Adolf Hitler fait parti de ceux qui considèrent que l'Etat les a trahis, car la guerre aurait du être gagnée. [...]
[...] Grâce à Goebbels, ministre de la propagande, celle-ci est aussi omniprésente. Représentées en art, au cinéma, dans la presse, ces idées sont toujours mises en avant. Les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 sont également un exemple de propagande. Il a fait enlever tous les écriteaux antisémites (issues des lois de Nuremberg de 1935) pour paraître un pays exemplaire aux yeux des pays étrangers. La victoire de ces Jeux a alors montré la puissance de l'Allemagne. Cette doctrine est également enseignée chez les enfants grâce aux jeunesses hitlériennes. [...]
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