L'affirmation de l'Etat absolu, CORNETTE (Joël)
L'historiographie a évolué notamment dans les années 1960. La démographie permet d'analyser les structures sociales et économiques, les mécanismes de croissance, de blocage ou de régression. L'histoire des mentalités s'est développée suivie d'un renouvellement de l'histoire politique et religieuse.
Toute nouveauté était ressentie comme une menace : le droit se fonde sur des « lois anciennes » et des coutumes
[...] Les fondations de l'Etat royal La fascination des offices : les conséquences de la paulette (1604) Contre le paiement d'un droit annuel, tout officier titulaire d'une charge publique permanente pouvait transmettre son office à ses héritiers ou le revendre. L'achat d'un office permettait l'ascension sociale d'une famille. L'intérêt des rentiers L'Etat utilisait les services de financiers, qui disposait d'un contrôle important sur l'appareil fiscal. Les intérêts de la bourgeoisie et de la noblesse étaient ainsi liés à ceux de la monarchie. Mélange de froment et de seigle. Conseil d'une église locale chez les calvinistes. Il est chargé de discipliner la foi et les mœurs. [...]
[...] La rumeur se répandit que le roi avait autorisé le massacre des huguenots et le peuple se livra à des massacres, s'acharnant sur les corps des victimes.Le 26 août, le roi prend la responsabilité du massacre en invoquant la raison d'Etat. Des massacres ont également eu lieu en province. Il y'a eu entre et morts, dont environ à Paris. La vengeance de Dieu Un climat d'angoisse collective régnait à Paris dans les années 1570. Les prédicateurs affirmaient que seule la gloire de Dieu comptait, y compris au prix d'actions violentes. Les feuilles volantes répandaient des rumeurs au sujet de signes inquiétants, perçus comme des signes de la colère divine. [...]
[...] - L'onction par une huile sainte conférait au roi la Majestas. Il devient un être à part. - Il reçoit des vêtements et des attributs symboliques : la camisole, les sandales, les bottines, les éperons, l'épée, la tunique, la dalmatique, le manteau royal, l'anneau, le sceptre, la main de justice, la moyenne et la grande Couronne. Le roi avait le pouvoir de guérir les écrouelles, une forme de tuberculose scrofuleuse. C. Le beau prince de la Renaissance Qualités physiques et surpuissance du roi La perfection du monarque symbolisait celle du corps de l'Etat. [...]
[...] Les officiers locaux jouissaient d'une certaine indépendance vis-à-vis de l'autorité royale. Les véritables maîtres du lieu Le seigneur exerçait un pouvoir de justice et restait le maître réel de son territoire. L'Etat central restait une institution lointaine. Les historiens ont eu tendance à surestimer son poids car la monarchie leur a fourni l'essentiel de leurs archives. Représentations et réalités de l'Etat royal François Ier échoua à l'élection à l'Empire en 1519. Il subit la défaite de Pavie en 1525, qui décima la noblesse française. [...]
[...] Les déplacements du roi étaient un moyen pour lui de connaître la diversité de son royaume, des institutions locales et provinciales, d'exercer la justice, de recevoir des doléances Le dialogue du roi et de la ville L'entrée lyonnaise de 1515 est une fête. Des jeunes filles tenaient une lettre du prénom royal en récitant devant lui un compliment rimé sur le thème des vertus royales. Le long du parcours, des tableaux vivants ont été mis en place. Des représentations nautiques sont offertes sur la Saône. B. Comment définir le roi ? [...]
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