Maria Antonia Josepha Johanna von Habsburg-Lothringen, plus connue sous le nom de Marie-Antoinette, est née à Vienne, au palais de la Hofburg, le 2 novembre 1755. Elle mourut à Paris, le 16 octobre 1793, guillotinée.
Marie-Antoinette est l'avant-dernière enfant de l'empereur François Ier de Lorraine et de l'impératrice d'Autriche Marie-Thérèse. Elle était la sœur de Joseph II d'Autriche et de Léopold II d'Autriche. Elle était archiduchesse d'Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, dauphine de France. Epouse de Louis XVI de Bourbon, roi de France, elle fut reine de France et de Navarre de 1774 à 1793.
Marie-Antoinette était une des plus belles reines de France et est devenue le symbole de l'extravagance du 18e siècle. En effet, sa vie à la cour de Versailles, ses extravagances et son refus de l'étiquette, firent d'elle une reine détestée du peuple français pendant la Révolution française.
Ainsi nous pouvons nous demander comment elle a vécu et été perçue à la cour de France.
Dans une première partie, nous aborderons son arrivée à la cour de Versailles. Puis nous verrons sa vie et ses extravagances. Enfin, nous verrons sa vie en tant que mère.
[...] Une fois la cérémonie terminée, des décharges d'artillerie éclatèrent, les tambours et les trompettes se mirent à jouer Marie-Antoinette quitta Vienne le 21 avril 1770, à l'âge de quatorze ans. Selon l'usage, au moment de quitter le Saint Empire tous ses biens venant de son pays d'origine, même ses vêtements lui seront retirés dans un bâtiment construit tout exprès sur une île au milieu du Rhin. Les deux entrées de ce bâtiment étaient disposées de telle manière qu'elle y entre du côté autrichien et en ressorte en France. Le moment était venu pour Marie Antoinette de rencontrer son nouveau peuple : la France. [...]
[...] Mais cela ne sert pas forcément Marie-Antoinette, car les rumeurs ont eu vite fait d'accuser l'enfant de n'être pas de Louis XVI. Les libellistes s'empressèrent de faire des gravures représentant Marie Antoinette portant son bébé, accompagnée de Louis XVI avec des cornes de cocu. Cependant, ne s'occupant pas des rumeurs, elle privilégia le bien- être de son enfant. Elle refusa de l'allaiter, le confiant à une nourrisse surnommée Madame Poitrine. Le 27 mars 1785, elle accoucha d'un second garçon, Louis-Charles, titré duc de Normandie, futur Louis XVII. [...]
[...] Mais elles étaient, malgré tout critiquées, bien qu'elles soient une goutte d'eau dans les dépenses générales comme le fonctionnement de la cour, l'administration, ou le niveau de vie de certains princes. Ses infidélités Que voulez-vous ? J'ai peur de m'ennuyer. Marie Antoinette. Tout le monde à la cour connaissait les problèmes conjugaux que rencontrait le couple royal. A la naissance de Louis Joseph Xavier François, on accusa Marie Antoinette d'infidélité envers le roi. En effet, la reine était connue pour avoir plusieurs amants comme le comte d'Artois, son beau-frère, ou encore le comte suédois Hans Axel de Fersen. [...]
[...] Ainsi, parmi les sœurs aînées de Marie-Antoinette, l'enfant préférée de l'impératrice (1742-1798), épousa par amour en 1766 Albert de Saxe, duc de Teschen (1738-1822). Cependant, MarieAmélie (1746-1804) épousa Ferdinand Ier, duc de Parme (1751-1802) et MarieCaroline (1752-1814) épousa en 1768 Ferdinand Ier, le roi de Naples et des DeuxSiciles (1751-1825) par stratégie politique. Le mariage entre le dauphin, le futur Louis XVI, et Marie-Antoinette devait être l'apothéose de cette politique. Pour cela, Marie Antoinette reçut une éducation, qui aux yeux de l'impératrice, n'était pas satisfaisante. En effet, Marie-Thérèse était une mère autoritaire, qui démontrait clairement sa préférence pour sa fille Marie-Christine. [...]
[...] La famille impériale était très attachée au principe de la séparation entre la vie publique et la vie privée. Par exemple, la reine n'accoucha pas de Marie Antoinette devant des dizaines de courtisans. Le protocole était aussi plus souple. Marie-Antoinette était une des plus belles reines de France et est devenue le symbole de l'extravagance du 18e siècle. En effet, sa vie à la cour de Versailles, ses extravagances et son refus de l'étiquette, firent d'elle une reine détestée du peuple français pendant la Révolution française. [...]
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