Bataille de Vila Franca, Potugal, Espagne, France, Philippe II, Catherine de Médicis, Guillaume d'Orange, bataille des Açores, Dom Antonio, bataille navale, Téodosio II de Bragance, bataille d'Alcacer Quibir, duc de Bragance, Sir Francis Drake
La bataille de Vila Franca se déroule au sud de l'île de São Miguel, aux Açores, entre une flotte franco-portugaise, commandée par Philippe Strozzi, contre une armada espagnole, dirigée par Don Alvaro de Bazan, marquis de Santa Cruz. Consolidé dans sa position au Portugal et assuré de l'obéissance de la noblesse portugaise. Pour avoir un contrôle total sur l'Empire portugais, Philippe II doit soumettre les derniers partisans de Dom Antonio. Le Prieur de Crato est soutenu par l'Angleterre anglicane de Elizabeth Ire, la France de Henri III et de Catherine de Médicis et les Pays-Bas de Guillaume d'Orange. Ces trois puissances s'allient à Dom Antonio, non pas par sympathie, mais plus pour combattre et abaisser la puissance de Philippe II.
[...] A la mort de son père, en 1583, il devient duc de Bragance et un puissant soutien des rois d'Espagne. La stratégie de Philippe II fonctionne parfaitement puisque Téodosio abandonne toute envi de combattre contre l'envahisseur Habsbourg. Au début c'est sa mère qui prit le contrôle du duché à cause du jeune âge de son fils. Philippe II a même proposé de prendre comme épouse Dona Catarina, la mère de Téodosio, mais celle-ci repousse l'offre. La raison de ce refus est pour préserver les droits de son fils sur la couronne de Portugal, car accepter de se marier avec le roi d'Espagne signifierait que la maison de Bragance reconnait Philippe II comme roi légitime de Portugal. [...]
[...] Cela prouve l'attachement de la jeune aristocratie au roi et à la gloire. Cependant, malgré son courage et son abnégation, le duc de Barcelos finit blessé et capturé comme tant d'autres autres hommes. En apprenant la mauvaise fortune de son fils, le duc de Bragance, son père, propose immédiatement une somme colossale pour racheter son fils, João Ier demande même à Philippe II d'intervenir pour hâter la libération de Téodosio. A la mort du cardinal-roi, le 31 janvier 1580, le jeune duc de Barcelos semble être le candidat le plus crédible pour monter sur le trône. [...]
[...] Seule Vila Franca do Campo a échappé au pillage de l'armée portugaise. Cependant, la guerre n'est pas gagnée pour autant, les forces espagnoles se sont retranchées dans le château de São Bras, refusant de baisser les armes car l'arrivée imminente du marquis de Santa Cruz peut faire basculer l'issue du conflit. Pendant près de cinq jours, Dom Antonio assiège la forteresse qui s'apprête à se rendre, le 21 juillet 1582, au moment où le Prieur de Crato décide de se replier. [...]
[...] Le 26 juillet 1582, jour de Santa Ana, les deux flottes se trouvent à une très courte distance de l'île de São Miguel. La formation française est disposée en plusieurs lignes sur le vaisseau amiral on trouve Philippe Strozzi et le comte de Vimioso, suivit par les navires anglais commandés par le comte de Brissac. La formation française présente une faiblesse de taille. Les deux commandants en chef, de la rébellion contre Philippe II, se trouve sur le même navire. [...]
[...] Une terrible bataille s'engage par des coups d'artilleries et d'arquebuses. Pendant plus de cinq heures des combats acharnés s'engagent, il faut attendre les morts des chefs franco-portugais Philippe Strozzi et le comte de Vimiosotomber au combat pour voir la retraite des forces de Dom Antonio. Après avoir fait des actes de bravoures, le général français est blessé au genou par un tir de mousquet, affaibli et entouré par des ennemis, au moment où Philippe Strozzi tente de sauver sa vie, un soldat espagnol le transperce d'un coup d'épée avant de le jeter par-dessus bord. [...]
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