La bataille de Koursk
Du 5 juillet au 23 août 1943, au sud-ouest de la Russie, près de l'Ukraine, les forces allemandes et soviétiques s'affrontent dans une bataille décisive quant à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale : la Bataille de Koursk (aussi nommée « operation Zitadelle »).
Après de nombreux échecs, il s'agit vraisemblablement de la bataille de la dernière chance pour le Reich nazi.
[...] Panzerarmee et la IX. Armee du saillant d'Orel L'offensive de la pince sud : Dans le sud, Hoth, sous la coupe de von Manstein va opérer différemment que dans le nord. Les unités allemandes vont concentrer leurs blindés afin de lancer une attaque de rupture dès le premier jour. L'infanterie se contente de maintenir à distance les soldats adverses, de nettoyer les points de résistance contournés pas les chars et d'occuper le terrain conquis pas ceux-ci. Les premiers jours de l'offensive furent plutôt bons pour les Allemands. [...]
[...] Ainsi, ce plan offrait à l'Ostheer un répit durable consécutif à la nécessité des Soviétiques de régénérer une nouvelle fois leurs forces. À ce plan séduisant mais téméraire fut rapidement préféré celui du « coup droit » qui soutenait une bataille d'encerclement mené contre le saillant de Koursk. Ce plan consistait en une opération d'encerclement en tenailles, caractéristique de l'armée allemande de la première moitié de la guerre. Ainsi, il y avait 2 groupements, un au nord (IX. Armee) et un au sud (IV. [...]
[...] Armee, et qui est à la tête de l'attaque nord. Car Model est un général qui s'est illustré par ses victoires défensives, et on remarque que lorsqu'il passe à l'offensive, il envoie ses troupes par petits paquets, comme s'il devait colmater une brèche, alors qu'une attaque de grand style, avec toutes les forces disponibles est plus appropriée dans cette situation. Les résultats du premier jour n'étaient pas très bons. Car la progression s'était limitée à 7 km au maximum, et au début de l'après-midi, les Russes avaient déjà fait monter des réserves contre-attaquer les Allemands. [...]
[...] En plus, ayant perdu l'initiative stratégique, la balle ne se trouvait plus dans leur camp. Renseignée grâce aux reconnaissances aériennes, et grâce à la célèbre Lucie (Rudolf Roessler, un agent infiltré), la Stavka reconnut dans le saillant de Koursk le lieu de la prochaine grande offensive allemande. L'Armée Rouge décida alors de fortifier le saillant de plusieurs lignes de défense. Au point que les lignes de défense s'allongeaient sur 300 km de profondeur, et avec une densité de défenseurs jamais alignée auparavant par les Russes. [...]
[...] Cette bataille est terriblement controversée et a conduit à une sorte de mythe. Pour certains, partisans du mythe, c'est à cet endroit que repose le cimetière de la Panzerwaffe, avec plusieurs centaines de chars allemands. Mais, comme le montrent les chiffres les plus vraisemblables sur la composition des unités SS à ce moment de l'opération Citadelle, elles ne comptent plus que 211 chars, sur une base de 350. Ce qui rend impossible la perte de plusieurs centaines de chars, car de plus, après le 12 juillet, les trois SS-Panzer divisionen poursuivent encore leurs attaques. [...]
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