Antoine de Bougainville (1729-1811) est un mathématicien parisien, qui apprend les ficelles du métier de marin au Canada, lors de la Guerre de 7 ans (1756-1763). Cette expérience lui donne l'idée dans les années suivantes de réaliser un voyage autour du monde afin de collecter les informations sur les régions inconnues du monde.
Jean-François Galop de La Pérouse (1741-1789) naît à Albi. La Pérouse contrairement à Bougainville s'engage dès l'adolescence dans la Marine Royale. La Pérouse bourlingue sans cesse, bon marin il est apprécié de ses hommes, et des Anglais qui respectent ses qualités militaires et humaines. Bougainville monte son projet avec le soutien du premier ministre de Louis XV, Choiseul. Mais l'inexpérience de la Royale dans ce genre d'expédition, autant que le manque d'expérience maritime de Bougainville le conduisent à mal organiser son voyage.
Bougainville part avec deux navires, mais dissemblables, ce qui pose des problèmes importants. En effet, la frégate, La Boudeuse, marche plus vite que l'Etoile, le navire marchand que Bougainville a acheté. Dans un voyage semblable il est important que les navires aient la même allure pour rester facilement ensemble en cas de souci. Mais ce n'est pas là le seul souci. Ces navires sont mal choisis pour un voyage scientifique de grande ampleur comme celui que prépare Bougainville.
[...] Ce sextant au nom de Mercier était inscrit sur la liste, sur la liste de La Bousssole. Le navire de La Pérouse. Quelle joie de savoir enfin et quelle tristesse aussi de savoir que le valeureux capitaine n'avait pas survécu. En 2003 après des années d'efforts les archéologues à terre retrouvent les vestiges d'un camp. Ce camp où ils retrouvent des objets européens prouve que des hommes ont survécu et se sont installés sur l'île. Seulement, on ne sait pas combien ni combien de temps. [...]
[...] Le naturaliste débarqué par Baudin dans l'Océan indien profitera de son débarquement pour étudier pendant six ans les plantes des diverses îles qui composent cet océan, avant de rentrer en France. [...]
[...] Imaginez ce que ça fait quand on se retrouve à explorer on trouve un joli marigot, une mangrove même à sec. Mais si cette nouvelle expédition n'a pas été des plus enrichissantes d'un point de vue scientifique et historique, elle l'a été d'un point de vue humain. Elle a permis aux militaires et aux civils d'échanger, comme les habitants de Vanikoro avaient puent échanger avec les Français, militaires et scientifiques. Échanges protocolaires, culturels et sociaux, qui se sont concrétisés par les débuts de la fixation de la langue des aborigènes (terme égal à indigènes et naturels), par un ethnolinguiste français (2003). [...]
[...] VI) L'héritage floral de La Pérouse Le Museum d'Histoire naturelle n'existe pas encore tel que nous le connaissons. Malheureusement, rien de ce que l'expédition avait pu récolter ne nous est parvenu. À cette époque la botanique regroupe plusieurs disciplines : la pharmacologie, l'agronomie . L'Europe attachait une grande importance aux découvertes végétales, car cela pouvait être une solution aux disettes et aux diverses maladies qui touchent le vieux continent. Les navigateurs ont outre l'obligation de ramener des plantes l'obligation de planter des graines partout où ils passent, afin de voir si l'on ne pourrait pas développer des bases agricoles dans ces lieux. [...]
[...] Pris de remords quelques années plus tard il rectifiera certains détails, mais il ne sera plus écouté. Pour donner un exemple de sa volonté de plaire, on peut citer le cas du passage où il découvre que le valet d'un des scientifiques est en fait une femme. Cet épisode intervient plus tôt dans le voyage. Bougainville romanisant son voyage, il fait appel à un épisode bien connu des récits de marins. On peut donc se demander si Bougainville n'invente pas cet épisode, cette femme à bord de son navire. [...]
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