Côte d'or, navire négrier, voyage, voyage d'un navire négrier, projet d'armement
On s'intéresse ici à la traite atlantique au XVIIIe siècle et plus précisément au commerce triangulaire qui arrive à son apogée à cette époque. Ce commerce permet des échanges entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques afin de fournir dans un premier temps à l'Afrique des produits européens en échange d'esclaves noirs revendus aux colonies d'Amérique en échange de produits des colonies afin d'approvisionner l'Europe.
[...] Le chirurgien du navire était responsable de cette opération de remise en forme qu'on appelle le « blanchissement ». La vente était annoncée par tracts distribués aux gros propriétaires de l'île. La vente commencée alors au coup de canon sur le pont du navire puisqu'en effet, la vente s'effectuait à bord des navires négriers dans les ports de Saint-Domingue alors qu'elle s'effectuait à terre en Martinique. Brugevin nous dit « Le 25, j'ouvris la vente. », c'est donc lui qui s'occupe personnellement de la vente de la cargaison car l'armateur pouvait aussi décider que le capitaine ne s'occupe pas de la vente mais que ce dernier remette l'ensemble de la cargaison au commissionnaire de l'armateur présent sur l'île. [...]
[...] En effet, ce n'est pas le capitaine, le propriétaire du navire négrier mais l'armateur. Ce dernier apporte les fonds et l'équipement pour préparer le navire mais avant tout il donne au capitaine des instructions précises qui indiquent les lieux où il doit traiter comme on le voit dans le texte, mais aussi la manière dont l'équipage doit se comporter, il donne également des recommandations sur la façon de traiter les esclaves par exemple. Le capitaine quant à lui est un marin avant toute chose. [...]
[...] Le temps dans un premier temps. Comme on l'a dit, Brugevin souhaitait faire une escale à l'Ascension mais « la mer se trouva si élevée par un raz-de-marée qui était déclaré dans ce moment que je pouvais y mouiller sans courir le danger de mettre le vaisseau à la côte parce qu'il n'aurait jamais pu tenir sur ses ancres. » nous dit-il. La météo pouvait donc changer considérablement les trajectoires d'un bateau et le capitaine devait alors décider de trouver une nouvelle escale ou de continuer son chemin. [...]
[...] Les esclaves Ces marchandises embarquées en Europe sont comme on l'a vu échangées contre des esclaves ; Les esclaves représentent la marchandise la plus coûteuse ; on parle de cargaisons de « bois d'ébène » en référence à la couleur noire de ce bois. Ceux sont des hommes, des femmes et des enfants africains qui proviennent en majorité des mouvements de razzias et des guerres entre tribus à l'intérieur du contient africain. Une tribu en attaque une autre en s'abatant à l'improviste sur un village. Tous ceux qui n'ont pas été tués sont faits prisonniers et emmenés à la côte pour être vendus. Mais il n'y a pas que de captifs de guerre. [...]
[...] Brugevin nous dit « Dans le courant de mai et partie de juin, je fis le recouvrement du tiers comptant de la vente. » Le système du crédit n'arrangeait pas les négriers qui devaient prier les planteurs à payer leurs dettes ; il avait fallut près d'un mois à Burgevin pour récupérer les denrées. La vente se termine par l'estampillage de l'esclave avec de l'argent brûlant. Ainsi, que la traite atlantique s'établit sur un commerce triangulaire qui repose sur de nombreux acteurs tant au départ en Europe, avec la préparation de l'expédition par l'armateur et le capitaine du navire, sur les côtes africaines, les relations avec les chefs des royaumes africains et leurs interprètes, puis dans les îles d'Amérique avec les autorités locales des colonies. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture