Au milieu du XVIe siècle, la France connaît une grave crise qui conduit le pays à se déchirer en deux et qui provoque pas moins de huit guerres civiles. Ce conflit oppose les catholiques aux protestants. En effet, le calvinisme se répand de plus en plus dans le pays, et une difficile cohabitation commence alors entre les catholiques et les réformés. Les premières violences commencent déjà sous le règne de François Ier, celui-ci voit d'un très mauvais œil la réforme, et une série d'édits condamnent les protestants qui sont persécutés. Le règne d'Henri II est tout autant néfaste pour les réformés ; on assiste à la création de chambres ardentes et les protestants sont brulés comme hérétiques. La position du pouvoir royal est donc très claire, la Réforme n'a pas sa place au sein du royaume de France.
Pourtant la mort brutale du roi le 10 juillet 1559 ouvre la voie de l'incertitude et de la contestation ; l'autorité royale est contestée et les réformés y voient une opportunité pour légaliser leur foi. Mais leurs espoirs sont très vite déçus, car en dépit des multiples tentatives de légalisation du protestantisme, la France sombre dans une période de guerre civile où il faut attendre l'arrivée au pouvoir d'Henri IV pour que les antagonismes s'apaisent enfin.
Nous essayerons de voir ce qui a entrainé la violence religieuse et pourquoi les nombreuses tentatives de conciliation entre les deux camps ont échoué, puis nous verrons en quoi ces guerres de religion ont à terme fini par renforcer l'autorité royale pourtant d'abord affaiblie par ces conflits.
[...] La violence religieuse en France au XVIe siècle Au milieu du XVIe siècle, La France connaît une grave crise qui conduit le pays à se déchirer en deux et qui provoque pas moins de huit guerres civiles. Ce conflit oppose les catholiques aux protestants. En effet, le calvinisme se répand de plus en plus dans le pays, et une difficile cohabitation commence alors entre les catholiques et les réformés. Les premières violences commencent déjà sous le règne de François Ier, celui-ci voit d'un très mauvais œil la réforme, et une série d'édits condamnent les protestants qui sont persécutés. [...]
[...] Les protestants veulent alors se venger et sur les catholiques. Le 27 juin 1570, Coligny remporte une importante victoire lors de la bataille d'Arnay-le-Duc, et un nouvel édit de paix est signé, l'édit de Saint-Germain. Mais la situation est loin de s'être calmée, puisque la France va connaître l'un des épisodes les plus controversés de son histoire, le massacre de la Saint-Barthélemy. Le massacre de la Saint-Barthélemy et ses conséquences Alors que le 18 août 1572, le mariage de roi de Navarre Henri (futur Henri IV) et Marguerite de Valois est vu comme un signe de réconciliation, un événement va précipiter un véritable drame. [...]
[...] La bataille de Saint-Denis, où les forces protestantes sont repoussées, est suivie de la paix de Longjumeau, le 23 mars 1568, qui précipite la disgrâce du Chancelier Michel de l'Hôpital. Cette paix est de courte durée, puisqu'en août 1568, le prince de Condé et Coligny, les chefs des réformés, échappe à un guet-apens. Ceux-ci se réfugient à La Rochelle, ce qui précipite la troisième guerre. Le 13 mars 1569, lors de la bataille de Jarnac, le prince de Condé trouve la mort. [...]
[...] Mais le royaume n'a pas pour autant fini de se déchirer. Le 30 mai 1574, le roi Charles IX meurt, c'est son frère Henri III qui lui succède, qui doit ainsi renoncer au trône de Pologne. Dès le début, son règne est fortement controversé, en effet le roi doit faire face aux malcontents, un parti catholique modéré dirigé par le propre frère du roi François d'Alençon et Henri de Navarre. La cinquième guerre de religion commence alors, qui s'achève le 6 mai 1576 par la signature de l'édit de Boileau, accordant une grande part de liberté aux protestants. [...]
[...] Un petit groupe de théologiens prône néanmoins la tolérance religieuse, ce sont les moyenneurs appuyés de surcroit par Catherine de Médicis elle-même. François II décide alors de convoquer un concile national. L'assemblée de Fontainebleau en août 1560 est perçue comme un espoir de réconciliation. Pourtant l'été 1560 s'annonce violent, de nombreuses violences sont commises dans les provinces. François II est alors contraint de réagir, il fait arrêter le prince de sang Condé, considéré comme le chef des réformés afin de réaffirmer son pouvoir. [...]
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