La France demeure au XIXe siècle un pays majoritairement rural : à la veille du Second Empire, 74,5% de la population vit dans les campagnes. Et pourtant, en dépit de l'attachement caractéristique des Français à leurs habitudes et modes de vie traditionnels, les villes, que nous considèrerons comme des agglomérations regroupant au moins 10 000 habitants, connaissent rapidement une forte croissance.
C'est sous le Second Empire, entre 1852 et 1870 que ce phénomène de croissance urbaine tend à prendre de l'ampleur. L'organisation urbaine doit alors être repensée afin de répondre aux nouveaux problèmes que posent les villes de France qui ont peu évolué depuis l'Ancien Régime, dans un contexte de mutations sociales et une période de développement industriel.
Quelles sont alors les transformations que subit le paysage urbain et ses représentations sous le Second Empire ?
[...] Les villes en France sous le Second Empire La France demeure au XIXe siècle un pays majoritairement rural. A la veille du Second Empire, c'est encore 74,5% selon Éric Anceau, de la population qui vit dans les campagnes. Cependant, malgré l'attachement qui semble caractériser la relation des Français à leurs habitudes et mode de vie traditionnels, on constate que si les campagnes gardent toujours une certaine primauté, les villes, que nous considèrerons comme des agglomérations regroupant au moins habitants, connaissent une forte croissance. [...]
[...] Ainsi, Paris accueille une Exposition Universelle en 1867 qui marque l'apogée du Second Empire dans une capitale transformée. Une politique réellement efficace ? - La politique de rénovation urbaine est critiquée. On estime que les travaux ont coûté 2 milliards de francs. Ces dépenses sont fortement dénoncées. Ferry en 1868 les appelle les comptes fantastiques d'Haussmann - Des changements considérables ont été effectués en peu de temps, la ville a changé de forme et de visage et certains considèrent que cela déracine encore plus l'individu. [...]
[...] La notion de collectivité y est forte. - Cependant on constate que l'on quitte les campagnes. Ce sont souvent les jeunes qui partent en quête d'aventure, de travail, afin de quitter l'étouffement social ou fort de la connaissance de quelqu'un qui a réussi en ville, mais on voit aussi des familles entières commencer à se déplacer. Ainsi, dans les dix premières années du Second Empire, on enregistre jusqu'à un taux de croissance urbaine de par an pour certaines villes, alors que la population dans les campagnes chute de 74,5 à 67,5% dans les années 1870. [...]
[...] - De nouvelles façons de vivre. Développement de banlieues et quartiers résidentiels avec la mobilité résidentielle due aux offres de biens et services présents en ville. La ville devient un théâtre, où l'on se montre sur les grandes promenades, dans les parcs, le théâtre, sur la terrasse des cafés, les lieux publics en général que l'on fréquente de plus en plus, selon sa place dans la société. Des modes vestimentaires et de comportement se lancent ainsi en ville. - La ville tend à devenir un symbole de puissance. [...]
[...] Bibliographie Ouvrages généraux Histoire du XIXe siècle. Bernstein et Milza, Points 1996 Introduction au XIXe siècle. Anceau, Belin Histoire 2003 La France au XIXe siècle La France au XIXe siècle. Barjot, Chaline, Encrevé, PUF 1995 La France de 1848 à 1870. Olivesi, Noushi, Nathan Université La France de 1848 à 1870. Entre ordre et mouvement. Anceau, Le livre de poche Le Second Empire. Politique, société, culture. J-C Yvon, Armand Colin 2004 La France au XIXe siècle. Garrigue, Armand Colin 2007 La France au XIXe siècle. [...]
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