La campagne des banquets s'achève le 25 décembre 1847. Les promoteurs ont rapidement l'occasion de vérifier qu'il ne pas été entendu. Le 28, le discours du trône qui ouvre la session parlementaire, l'annonce aucune réforme, bien au contraire.
Le pouvoir montre son intransigeance.
22 février 1848 : Les réformistes décident de tenir à Paris I dernier banquet accompagné d'une manifestation. La veille il est interdit par le pouvoir les organisateurs se résignent alors à le décommander. Pourtant, la manifestation préparée depuis plusieurs jours par des étudiants est partie des ouvriers se déroule dès le matin. C'est le 23 que tout se joue : dès le matin la manifestation reprend et des barricades se lèvent. Le pouvoir décide alors de mobiliser la garde nationale, cette milice bourgeoise, qui symbolise le régime. Mais cela c'est son destin la garde nationale est composée en grande majorité d'hommes qui ne disposent pas du droit de vote. Ils sont de ce fait en sympathie avec les manifestants. Ils fraternisent donc avec la foule. Mesurant la gravité de la situation le roi cède.
[...] La vie politique sous la IIe République. -Moins de quatre ans. -Période pas moins importante. -Dans le but de résoudre le problème de la légitimité du pouvoir et de parvenir enfin à la stabilité, on se décide à adopter le suffrage universel. (Trancher le débat restait incertain en 1830 et a opté pour le principe de la souveraineté du peuple. La révolution de février 1848 La campagne des banquets s'achève le 25 décembre 1847. Les promoteurs ont rapidement l'occasion de vérifier qu'il ne pas été entendu. [...]
[...] Si la progression de ce socialisme rural se confirme aux élections suivantes, la société sera en péril : l'assemblée constituante accepte de voter des crédits militaires pour une expédition en Italie dans le but d'empêcher l'armée autrichienne d'y faire pratiquer une restauration monarchique conservatrice. Et une mission diplomatique française tente une médiation entre les républicains romains et le pape. Les élections de mai 1849 changent le sens de l'expédition : l'armée française rétablit par la force le pouvoir temporel du pape. [...]
[...] Il est difficile au gouvernement d'accéder à leur demande mars : une manifestation des révolutionnaires parisiens demande le report des élections. Le gouvernement ne peut pas encore affronter, des hommes qui ont permis le retour de la république acceptent, un compromis. C'est un report, mais seulement de 15 jours. Les élections auront lieu le 23 et 24 avril. Ce délai ne permet pas révolutionnaires de convaincre les masses rurales. Ils en sont conscients. Une tentative d'une nouvelle manifestation (16 avril) échoue devant la détermination du gouvernement provisoire à appliquer ces principes libéraux. [...]
[...] -Le drapeau tricolore est préféré au drapeau rouge comme le symbole du nouveau régime février 1848 : abolition de la peine de mort pour raisons politiques, absence de poursuites contre les dirigeants de l'ancien régime. Elle sonne comme une volonté de réconciliation mars 1848 : Lamartine fait une sorte des déclarations de paix au monde. (Le refus de considérer que la terreur fait partie de l'héritage républicain. Au temps du gouvernement provisoire (février-mai 1848) : l'œuvre politique : débute dans un climat bien difficile. -Le gouvernement siège sous la pression presque permanente du peuple de Paris. [...]
[...] -Adoption de mesures de plus en plus restrictives pour tenter de s'opposer à la diffusion des idées de gauche. Juillet 1849 : diverses mesures de répression sont prises pour renforcer la disposition légale et administrative adoptée à l'issue des journées de juin 1848. (Limitée encore plus sa liberté de réunion et la liberté de la presse et tenter d'en finir avec le colportage favorable à la gauche. Le vote des grandes lois conservatrices et les débuts de l'opposition entre le président et l'assemblée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture