Versailles et le Roi soleil - Louis XIV, la représentation et l’art : peinture, sculpture, architecture, jardins, théâtre

Résumé du document

La monarchie de Louis XIV est une monarchie de droit divin, un absolutisme. Mais ce n'est pas seulement un absolutisme politique : il est aussi économique, religieux. Louis XIV va mettre fin à la liberté de culte, et va révoquer l'Edit de Nantes (avec Colbert). Néanmoins, Louis XIV n'instaure pas un absolutisme culturel : grand fan d'art, que ce soit en littérature, en peinture, en architecture, en sculpture, ou encore en danse, Louis XIV va créer, avec Versailles, une des Cours les plus rayonnantes d'Europe au XVIIe siècle.

Louis XIV est fortement influencé par Mazarin qui le forme dès son plus jeune âge au cours de sa régence. Mazarin était alors un des plus grands collectionneurs de l'époque. C'est lui, entre autres, qui a fait venir d'Italie Le Bernin en 1665 afin de d'être l'architecte de l'aile orientale du Louvre (projet qui ne verra finalement pas le jour). Le roi aime la splendeur et le grandiose. Son art préféré est la danse. Louis XIV est présent partout à Versailles, il accorde une très grande importance au détail, et contrôle tous les chantiers, choisit tous les architectes…

Extraits

[...] Plusieurs audiences célèbres y ont été données du temps de Louis XIV : en 1685 la réception du Doge de Gênes, en 1686 la réception de l'ambassade de Siam, en 1715, celle du Shah de Perse. Par la suite, la galerie accueillit aussi le mariage de Louis XVI et de Marie Antoinette, en 1770. Versailles critiqué, Versailles admiré L'opposition de l'aristocratie dès la fin du XVIIe Les critiques sont nombreux à la fin du XVIIe siècle, notamment en ce qui concerne le rôle de l'aristocratie. [...]

[...] Versailles et le Roi soleil, Louis XIV et la représentation et l'art : peinture, sculpture, architecture, jardins, théâtre La monarchie de Louis XIV est une monarchie de droit divin, un absolutisme. Mais ce n'est pas seulement un absolutisme politique : il est aussi économique, religieux. Louis XIV va mettre fin à la liberté de culte, et va révoquer l'Edit de Nantes (avec Colbert). Néanmoins, Louis XIV n'instaure pas un absolutisme culturel : grand fan d'art, que ce soit en littérature, en peinture, en architecture, en sculpture, ou encore en danse, Louis XIV va créer, avec Versailles une des Cours les plus rayonnantes d'Europe au XVIIe siècle. [...]

[...] La chasse Comme son père, le Roi Louis XIII, qui se rendait à Versailles pour chasser, Louis XIV vouait une passion à la chasse. Ce n'est d'ailleurs pas par hasard qu'il décida de construire le château dans le pavillon de chasse de son père. Ainsi, comme tous les Bourbons, il aimait profiter de la chasse qui l'éloignait des intrigues de Cour et lui permettait de s'évader. IL chassa à Versailles dès l'âge de 12 ans, en 1657. Il monte avec élégance, et est un excellent tireur. [...]

[...] En effet, jusqu'alors, aucun modèle politique n'avait trouvé une production artistique aussi importante. Versailles est copié en Prusse (à Sans Soucis), en Autriche (avec Schonbrunn qui se voulait le Versailles autrichien en 1696), et en Russie avec Petergoff, en 1712 créé par Pierre Le Grand. Conclusion La somptuosité du palais de Versailles impressionne encore aujourd'hui les foules de touristes qui viennent visiter le château, toujours aussi majestueux. Mais la magnificence, la splendeur et le luxe royal ne doivent pas faire oublier que le XVIIe siècle est aussi celui des grandes famines, de la misère, des vagabonds et des mendiants. [...]

[...] Tous les jours, le rythme de vie des courtisans (au nombre de 5000) est ritualisé du matin au soir. Les courtisans les plus hauts placés ont des rôles précis à exécuter vis-à-vis du Roi, celui-ci peut ainsi mieux les surveiller. Tout est réglementé minutieusement à l'heure près, depuis l'éveil du Roi (7H30, puis le petit lever à 8H15, et le grand lever à 8H30) jusqu'au grand coucher (23 heures). Pour les courtisans c'est un privilège considérable d'avoir un rôle important à chaque cérémonie de la vie du roi : tenir le bougeoir, mettre sa chemise au roi . [...]