france, urbanisation, 1954, cités dortoirs, lotissement, rêve américain, gentrification.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, un français sur deux n'a pas l'accès à l'eau courante, les toilettes. A Paris, les quartiers populaires sont plus insalubres que jamais et des familles s'entassent dans des pièces exigües. Les moins chanceux d'entre eux vivent dehors, et meurent de froid, surtout durant l'hiver 1954, le plus froid de tous. C'est d'ailleurs durant la glaciale soirée du 1 février que l'Abbé Pierre se fait connaître auprès des français et du gouvernement qui prend mesure de l'ampleur du phénomène de mal logement. Ce dernier devient une affaire d'Etat notamment lorsque de Gaule déclare, en 1957, en survolant les bidonvilles de l'actuel quartier de la Défense à Paris, « mettez-moi de l'ordre dans ce bordel ! ».
L'urbanisation est un mouvement historique de transformation des formes de la société que l'on peut définir comme l'augmentation de ceux qui habitent en ville par rapport à l'ensemble de la population. En France, cette urbanisation démarre de manière phénoménale à la fin des années 1950, époque à laquelle le problème du logement est pris en main par l'Etat qui tente d'y remédier. Il serait donc intéressant de se demander comment l'Etat a-t-il pu répondre aux problèmes du logement ?
[...] Le baby-boom qui fait augmenter la population française de 6 millions en 15 ans. Le rapatriement des pieds noirs, des harkis, des français d'Algérie en 1962. L'exode rural, les campagnes se vident, une personne part à la ville toutes les 4 minutes. Les solutions envisagées et le rêve américain Cité du Fada à Marseille par le Corbusier en 1952 = idées de nouveauté. Fonds d'investissement votés par l'AN. 1957, coup de gueule de DG plans des premières cités Constructions tours, barres en périphérie toutes les grandes villes. [...]
[...] Cités explosent avec la violence depuis 1980's Mitterrand dénigre les cités quartiers sans âmes et immeubles laids Les solutions d'après-guerre ont montré leurs faiblesses et de nouveaux modèles d'habitat ont vu le jour, la France rurale s'urbanise. III- Entre dégradations et renouveau Les banlieues, zones de non-droit. Depuis début 1990's, grandes cités dynamitées. Lieux de non-droits et trafics en tous genres. 2005 crises des banlieues, vraiment fin du rêve, maux France. La France change de millénaire . Lotissements montrés du doigt, trop gourmands en énergie. [...]
[...] Pavillon devient rêve français, négligé 50-60's, revient en force 70's avec développement des transports plus accessibles (TER, RER Lotissements encouragés par l'Etat (dès 1966, premiers villages expo, car premiers effets négatifs grands ensembles. Maison au prix environ HLM. Succès. Idéal devient pavillon, dont lotissements américains comme au large de Paris à Mennecy «différent de vivons heureux vivons cachés Du rêve au cauchemar Génération perdues s'ennuient dans les cités à la fin des 1960's. Il n'y a rien à faire, on rejette les lieux. Architectes montrés du doigt. Cités = ‘univers concentrationnaire'. Malfaçon et vieillissement précoce, vite fait mal fait. [...]
[...] Dans un siècle qui s'annonce vert et écologique, les architectes français créent des maisons économes en énergie et encouragent le retour à l'habitat et la construction d'immeubles très peu gourmands en énergies, mais une construction et un agencement différent. Cependant, le problème du logement reste encore une réalité en France, notamment en 2006 avec l'action des enfants de Don Quichotte le long du canal Saint-Martin à Paris. Bibliographie : - 50 ans qui ont changé notre quotidien (documentaire de M6). - Georges Duby, histoire de la France urbaine, tome la France d'aujourd'hui. [...]
[...] L'urbanisation depuis 1954 Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un français sur deux n'a pas l'accès à l'eau courante, les toilettes. A Paris, les quartiers populaires sont plus insalubres que jamais et des familles s'entassent dans des pièces exigües. Les moins chanceux d'entre eux vivent dehors, et meurent de froid, surtout durant l'hiver 1954, le plus froid de tous. C'est d'ailleurs durant la glaciale soirée du 1er février que l'Abbé Pierre se fait connaître auprès des français et du gouvernement qui prend mesure de l'ampleur du phénomène de mal-logement. [...]
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