Thermalisme, France, XVIIe au XIXe siècle, science thermale, émergence des villes thermales, eaux de source, Duchesse de Montpensier, cures thermales
« La France est le royaume de cette partie du continent, la plus riche, car elle contient une quantité prodigieuse d'eaux minérales et de toutes les espèces et elle réunit, par conséquent, une multiplicité de secours réels et efficaces contre toutes sortes de maladies. » Cette citation extraite du Catalogue raisonné des ouvrages qui ont été publiés sur les eaux minérales en général et sur celles de France en particulier (1785), dressé par Joseph-Barthélémy-François Carrère (médecin français ayant vécu entre 1740 et 1802, nommé Inspecteur Général des eaux minérales de province du Roussillon par Louis XIII en 1773), défini la base même du thermalisme, entendu comme l'ensemble des moyens mis en œuvre pour une utilisation thérapeutique des eaux de source. Ces eaux de source aux vertus connues et reconnues depuis l'Antiquité, aussi appelées eaux minérales, sont à l'origine de nombreux développements entre le XVIIe et le XIXe siècle.
Tout d'abord, ces eaux sont reconnues pour leur pouvoir médicinal et curatif, ce qui implique un développement de la médecine thermale, notamment par le biais de cures prescrites par les médecins, les eaux pouvant soigner « tous les maux ».
[...] Dès lors, on peut se demander comment expliquer les avancées du thermalisme dans différents domaines, entre les XVIIème et XIXème siècles ? On pourra donc, dans un premier temps, étudier l'avancée de la science thermale ; comment encourage-t-on le thermalisme ? Que soigne-t-on et comment ? Puis nous verront le thermalisme comme facteur de développement urbain et lieu d'amusement d'une société, avec tout d'abord l'amélioration de voix de communication, l'émergence des villes thermales, et enfin la journée type de la Duchesse de Montpensier en cure. [...]
[...] Ensuite, selon les cas, on associe les pratiques thermales à des pratiques médicales courantes, i.e. soit un traitement par remèdes (pilules ou sirops), "Femme aux sangsues", in qua libris IV soit un traitement par saignées, comme celui que reçût Boileau animalium natura, et eorum medica j'ai été purgé, saigné et il ne me manque plus aucune des utilitas esacte & luculenter, Guillaume van den Bossche Bibliothèque formalités nécessaires pour prendre les eaux Cette dernière Natiolnale de Médecine 2/4 Ségolène Maugenest TD Moderne mardi 16 avril 2013 pratique était même très fréquente, et certaines stations allaient jusqu'à autoriser le commerce des sangsues et à réserver un bain spécial à leurs utilisateurs. [...]
[...] Aux XVIIIème et XIXème siècles, le thermalisme connait une phase d'essor et de développement, qui se traduit par l'émergence des villes thermales. En effet, vers 1800, mis à part quelques bâtiment érigés dans certaines stations, les villes thermales ne sont que des villages peu accueillants, on peut ici prendre l 'exemple de Barèges, village montagneux, bordé par un torrent dangereux. Les auberges et hôtelleries étant rares, le logement se fait le plus souvent chez l'habitant, dans des conditions précaires, et les bâtiments de bain sont des vestiges de bâtiments datant de l'époque romaine. [...]
[...] Ces eaux de sources aux vertus connues et reconnues depuis l'Antiquité, aussi appelées eaux minérales, sont à l'origine de nombreux développements entre le XVII ème et le XIXème siècle. Tout d'abord, ces eaux sont reconnues pour leur pouvoir médicinal et curatif, ce qui implique un développement de la médecine thermale, notamment par le biais de cures prescrites par les médecins, les eaux pouvant soigner ''tous les maux''. Mais en lien direct avec ces cures, on assiste aussi au développement de villes thermales, avec ce qu'elles peuvent contenir de structures d'accueil et de soin, destinées à rendre le séjour des curistes des plus agréables. [...]
[...] Cette notoriété grandissante du thermalisme va permettre des avancées dans d'autres domaines mais qui finalement ne feront que son bénéfice. Comme il a déjà été dit, les routes sont précaires jusqu'en 1700, puis pendant tout le XVIII siècle, les moyens de communication s'améliorent. En effet, si jusqu'ici peu d'entretien leur était accordé, on fait d'importants travaux sur les routes et chemins (réfection, élargissement, etc.) qui deviennent alors plus pratiques et facilitent les déplacements. De plus, des services de messagerie réguliers se mettent en place entre les grandes villes et des compagnies de diligences permet une certaines sécurité des voyages, et le moyen le plus rapide de voyager devient la chaise de poste. [...]
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