Société d'ordres, tiers état, ancien régime, 17e siècle, 18e siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, ordres dominants, ordres privilégiés, ordres diversifiés, ordres inégalitaire, monde paysan, urbanisation, commerce transatlantique, grande bourgeoisie, philosophes des Lumières, monarchie fragilisée
La société française sous l'Ancien Régime est une société hiérarchisée, divisée en trois ordres ou états (clergé, noblesse et tiers état), fondée sur la naissance et non sur le mérite. Selon qu'ils appartiennent aux ordres privilégiés, le clergé et la noblesse, ou au tiers état, les Français n'ont pas les mêmes droits. Au cours des 17e et 18e siècles, cette société est animée par des mutations qui se traduisent par des transformations dans les campagnes, mais surtout en ville. À la fin du 18e siècle, la société d'ordres est de plus en plus contestée, critiquée et remise en question.
[...] Les champs sont labourés avec une charrue ou le plus souvent un araire (en bois), instrument de labour moins efficace que la charrue, mais la majorité du travail se fait à la force des mains, à l'aide d'outils en bois parfois renforcés de fer, comme la houe ou la faucille pour la moisson. Les rendements sont médiocres et la famine se déclare quand l'hiver est très froid et le printemps trop pluvieux. De mauvaises récoltes entraînent de terribles crises de surmortalité. B. Les mutations des villes et des sociétés urbaines Un essor de l'urbanisation. La population urbaine augmente (urbanisation), mais la France reste un pays très majoritairement rural. [...]
[...] Tensions, mutations et crispations de la société d'ordres – Dans quelle mesure la société d'ordres est-elle fragilisée au XVIIIe siècle ? La société française sous l'Ancien Régime est une société hiérarchisée, divisée en trois ordres ou états (clergé, noblesse et tiers état), fondée sur la naissance et non sur le mérite. Selon qu'ils appartiennent aux ordres privilégiés, le clergé et la noblesse, ou au tiers état, les Français n'ont pas les mêmes droits. Au cours des 17e et 18e siècles, cette société est animée par des mutations qui se traduisent par des transformations dans les campagnes, mais surtout en ville. [...]
[...] Le tiers état représente de la population française. Il comprend des catégories sociales extrêmement variées : des bourgeois, des grands marchands, des artisans et des paysans parfois aisés (les laboureurs), des travailleurs pauvres (paysans sans terre) embauchés à la journée (« journaliers » ou « manouvriers »), des domestiques Un ordre soumis à une forte pression fiscale. Les privilèges fiscaux réduisent les revenus de la monarchie, pour compenser, elle taxe fortement le tiers état qui est soumis à une multitude d'impôts et de taxes (taille, gabelle, impôt sur le sel ) . [...]
[...] Cet enrichissement permet à la bourgeoisie d'adopter les pratiques de consommation de la haute noblesse : vêtements aux étoffes coûteuses, consommation de boissons exotiques très à la mode (café, chocolat), domestiques, vaisselle de porcelaine Les hôtels particuliers sont les marqueurs de la richesse en ville. La pauvreté dans les villes. La majeure partie du peuple des villes reste cependant modeste, voire pauvre : elle est constituée d'ouvriers, d'artisans, de domestiques, de vagabonds, de mendiants. C. L'essor du grand commerce colonial et ses conséquences L'essor du grand commerce transatlantique : Dans la seconde moitié du 18e siècle, la France développe le commerce triangulaire entre les ports français, les côtes de l'Afrique de l'Ouest et l'Amérique. [...]
[...] L'essor des villes portuaires : Les villes de La Rochelle, de Nantes et de Bordeaux se spécialisent dans ce commerce. Leur activité s'intensifie et la prospérité du commerce transatlantique se traduit par l'enrichissement et l'embellissement de ces villes. L'émergence d'une grande bourgeoisie : Certaines familles à la tête de compagnies de commerce international bâtissent de véritables fortunes, une grande bourgeoisie marchande s'enrichit. III. Une société contestée et sous tension A. Un profond mécontentement populaire Une majorité de laissés pour compte. [...]
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