L'essor du syndicalisme en Europe à la fin du XIXème siècle

Résumé du document

Exposé d'histoire moderne sur l'essor du syndicalisme à la fin du XIXème. Quelles sont les conséquences de cet essor ? Les causes ? Conduit-il à des changements dans le monde politique moderne ?

Extraits

[...] Mais ce syndicalisme n'arrive qu'à son paroxysme avec la création de grandes confédérations. Ces grands groupes, à l'efficacité ouvrière vérifiée grâce à la croissante augmentation de syndiqués, intègrent des ouvriers non qualifiés, dirigés par des ouvriers issus de l'aristocratie ouvrière ou artisanale. Nous pouvons donne l'exemple de la Confédération Générale du Travail en 1895 lors du Congrès de Limoges, réunion de tous les syndicalistes de touts bords politiques qui décide de la création de la CGT. Ils acceptent syndiqués de toutes branches professionnelles, appartenant à n'importe quelle fédération mais celle-ci est découpée en différentes fédérations. [...]

[...] Le meilleur exemple de réformisme syndical est celui de l'Allemagne. C'est à cette époque que se crée un syndicalisme de masse, puissant et organisé. Comme le souligne le professeur des Université René Lasserre, ces syndicats libres s'affranchissent de la tutelle politique du PSD, le Parti Social-démocrate, et font prévaloir une conception plus pragmatique de l'action syndicale Ce nouvelle façon de syndiquer attire de nombreux ouvriers allemands : on passe de 680000 en 1900, proche du PSD, à 1600000 en 1906 dans les syndicats libres. [...]

[...] Par exemple, près de des actifs en Angleterre sont des mineurs. Toutefois, face à cette évolution de la classe ouvrière, celle-ci n'est pas représentative de la population des pays. Près de 20% de la population active est ouvrière en France avec un pic de 42% en Angleterre en 1900. Le libéralisme que prône Ricardo ou Adam Smith sera fatal aux corporations puisque elles seront supprimées à partir de la fin du XVIIIème siècle en Angleterre mais également en France par la loi Le Chapelier de 1791. [...]

[...] Le syndicalisme révolutionnaire se développe à la fin du XIXème siècle. Elle naît dans le milieu de l'artisanat, des petites entreprises. Cette affiliation économique mais également historique (les diverses révoltes de 1830 et 1840), donne au syndicalisme révolutionnaire français une originalité absente des syndicalismes européens, puisque spécifique à l'Histoire Française. La CGT a hérité de cet héritage historique. En effet, la CGT a été crée initialement pour organisé une grève générale violente dans le but de renverser la petite société capitaliste. [...]

[...] Cet exemple, très actuel, n'émet pas d'anachronisme avec la situation de la fin du XIXème siècle. La nécessité pour l'homme ouvrier de s'unir pour plaider sa cause et former une nouvelle force au sein de l'Etat devient indispensable à une époque où le problème ouvrier se pose déjà en Europe occidentale au cours de la deuxième moitié du XIXème. Ce problème se traduisit notamment en Angleterre où cela se traduisit essentiellement par des revendications violentes menées par le courant chartiste pour se généralise en Europe au tout début du XXème siècle. [...]