En 1943, au Japon, le leader nationaliste Subhas Chandra Bose profite de la situation de conflit international, rassemble des milliers de prisonniers indiens de l'armée anglo-indienne, et d'Indiens expatriés et forme l'INA, Indian National Army ou Armée Nationale Indienne. Bose, surnommé Nétaji, signifiant « le chef vénéré », est un nationaliste affirmé, qui ne croit pas aux forces morales mais aux rapports de force sur le terrain et à l'utilisation de la violence ou des alliances pour des causes justes, comme la libération de l'Inde. L'assaut lancé en 1944 contre l'Inde par les forces conjointes du Japon et de l'INA est un échec, et Chandra Bose meurt quelques mois après à peine, sans assister à l'indépendance de l'Inde. Mais ses actes marquent beaucoup les mémoires en Inde.
Comment les actes de Subhas Chandra Bose influèrent-ils sur la décision d'accorder l'indépendance à l'Inde ?
Pour répondre à cette question, nous étudierons en premier lieu le rôle de Chandra Bose sur la scène politique avant la deuxième guerre mondiale, ses premières tentatives de négociation avec l'Europe et pour terminer la création de l'INA et son rôle.
[...] En 1930, il devient maire de Calcutta et, en 1931, au moment de la marche du sel menée par Gandhi, il mène une marche de protestation au départ de sa mairie. Pour cela, il est maltraité et arrêté une fois de plus. Chandra Bose et le Congrès National indien En 1938, Subhas Chandra Bose devient président du Congrès. Gandhi connaissait ses liens avec le mouvement des Volontaires du Bengale, mais il estimait la cohabitation possible durant une année. Mais Chandra Bose se représente en 1939. [...]
[...] En 1943, la Légion est assignée à la défense du mur de l'Atlantique dans la zone côtière de Bordeaux. Elle s'illustre en France par ses exactions et, avec la capitulation allemande, les légionnaires sont arrêtés par des unités françaises et américaines. Mais Chandra Bose a déjà quitté l'Allemagne. Le 29 mai 1942, lors de sa rencontre avec Hitler, celui- ci lui a conseillé de transférer le centre de ses activités de l'Allemagne vers l'Extrême-Orient pour une plus grande efficacité, ce que fait Chandra Bose. [...]
[...] Une INA avait déjà été créée en 1941 par le capitaine Mohan Sing, se réclamant de Chandra Bose, avec des soldats recrutés parmi les prisonniers. Elle avait connu un franc succès mais le commandement japonais y était réticent en particulier au niveau financier, et, le 21 décembre, Mohan Sing doit donner l'ordre à l'INA de se dissoudre. Mais Subhas Chandra Bose, dès son arrivée à Singapour, décide de reformer l'INA et recrute ses anciens membres ainsi que des prisonniers et des Indiens expatriés. [...]
[...] Néanmoins, vers la fin de l'année 1943, l'Allemagne offre quelques maigres concessions à Subhas Chandra Bose. Les concessions allemandes Finalement, après des mois d'attente et de nombreux moments de déception, l'Allemagne donne son accord pour certains des points réclamés par Chandra Bose. Les deux résultats immédiats de cette décision sont la création d'un Centre de l'Inde Libre et l'inauguration d'une Radio de l'Inde Libre, tous deux commençant à fonctionner en novembre 1941. Ces deux organismes permettent, entre autres, de faire connaître en Inde les actions de Chandra Bose. [...]
[...] Il avait, avec d'autres, agressé un professeur anglais qui aurait insulté l'Inde. A 18 ans, son nationalisme est déjà très marqué. Il rejoint ensuite le Scottish Church College, un autre collège réputé de Calcutta. Cette fois, il en sort diplômé de philosophie, avec mention très bien. A la demande de son père, il se rend en Grande Bretagne pour préparer l'examen d'entrée dans le Service civil indien. Il est reçu quatrième, mais refuse une carrière au service de l'empire britannique. [...]
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