La situation militaire avant la guerre franco-prussienne de 1870

Thèmes abordés

Guerre franco-prussienne, Empire napoléonien, Napoléon III, guerre des Duchés, guerre de Crimée, militarisme

Résumé du document

La France, en 1870, est un empire dirigé par Napoléon III. Le Second Empire est en place depuis 18 ans. C'est un régime stable et respecté en Europe. Napoléon III voit d'un mauvais oeil la montée en puissance de la Prusse en Europe. Il veut casser cette machine de guerre pour asseoir son pouvoir en Europe.

Extraits

[...] La voie est libre en la matière ; d'autant plus que militairement ils sont sous la protection prussienne. Politiquement cependant, ces Etats-ci sont plus sur leurs gardes. Ainsi les Prussiens ont besoin d'une victoire éclatante sur un pays réputé fort : le choix se porte logiquement sur la France. Les Prussiens ont la tête froide : ils se préparent patiemment depuis des décennies en la formation d'une armée à la hauteur et capable de rivaliser avec les meilleurs. Pour conclure, en 1870, la situation semble être à l'avantage de la France car elle dispose d'une armée de conscrits bien plus étoffée numériquement. [...]

[...] La situation militaire avant la guerre franco-prussienne de 1870 Quelles sont les états des forces en présence avant la guerre de 1870 ? En quoi la France pensait-elle vaincre une armée prussienne sous-estimée ? La France en 1870 est un Empire dirigé par Napoléon III. Le Second Empire est en place depuis 18 ans. C'est un régime stable et respecté en Europe. Napoléon III voit d'un mauvaise œil la montée en puissance de la Prusse en Europe. Il veut casser cette machine de guerre pour asseoir son pouvoir en France et en Europe son autorité. [...]

[...] Il a sa part de triomphe après la victoire franco-anglaise de 1856 en Crimée contre les Russes. Napoléon III est, on peut dire, le gendarme d'une grande partie de l'Europe : les Anglais le lui permettent. En effet, ils veulent une puissance stabilisatrice en Europe continentale. Les Anglais se méfient de la montée en puissance de l'armée prussienne et de son intention de réunifier tous les allemands derrière elle. Napoléon III est arrogant et prétentieux : il se croit le digne héritier de son oncle : Napoléon Ier. [...]