La sexualité sous l'Ancien Régime était « impensable » hors mariage, toutes les idées s'y référant étaient tout de suite réprimées. L'Église l'acceptait dans le cadre de la vie de famille, mais refusait toute concession quant au plaisir charnel. Le plaisir était un péché qui pouvait avoir de très graves conséquences, tant d'un point de vue spirituel que physique. L'Église prenait de grandes mesures punitives vis-à-vis des pécheurs, certaines pouvant aller jusqu'à la peine de mort. La chasteté qui a longtemps été valorisée par les stoïciens comme forme de sagesse est devenue avec le christianisme une morale quotidienne.
[...] La sexualité sous l'Ancien Régime était impensable hors mariage, toutes idées s'y référant étaient tout de suite réprimées. L'Église l'acceptait dans le cadre de la vie de famille, mais refusait toute concession quant au plaisir charnel. Le plaisir était un péché qui pouvait avoir de très graves conséquences, tant d'un point de vue spirituel que physique. L'Église prenait de grandes mesures punitives vis-à-vis des pécheurs, certaines pouvant aller jusqu'à la peine de mort. La chasteté qui a longtemps été valorisée par les stoïciens comme forme de sagesse est devenue avec le christianisme une morale quotidienne. [...]
[...] Les grandes fêtes organisées à cette époque furent alors des incitations à l'adultère, le roi donna même l'exemple Le libertinage comme apologie du plaisir individuel était à la mode. De ce fait, la sexualité est passée du tabou à l'excès Bibliographie Flandrin Jean-Louis, Famille. Parenté, maison, sexualité dans l'ancienne société, ed. Du Seuil, Paris Lebrun François, La vie conjugale sous l'ancien régime, coll. Masson & Armand Colin (4ème ed.), Paris Ronsin Francis, Le contrat sentimental : débats sur le mariage, l'amour, le divorce, de l'Ancien Régime à la Restauration, ed. [...]
[...] Des faits basés sur la théorie de l'épuisement vital. Théorie développée par le célèbre médecin et hygiéniste André Tissot, afin de faire réduire le nombre de ces pratiques. Un siècle plus tard, l'onanisme aura une tout autre image, Diderot dans le rêve d'Alembert, ouvrage publié en 1830 présente les idées d'un autre praticien : le docteur Bordeu. Ce dernier fait l'éloge de la masturbation tant qu'il s'agit d'un usage modéré, et contredit toutes les idées développées par le docteur Tissot. [...]
[...] Dès leur plus jeune âge, garçons comme filles sont confrontés à la sexualité, et plus en particulier dans les classes populaires. En effet la promiscuité de la chambre des parents initie très tôt l'enfant au mystère de l'amour Ce dernier peut bien souvent voir et entendre tout ce qu'il se passe dans le lit des parents, il ne rapproche alors ce spectacle familier à l'accouplement d'animaux et en aucun cas à un péché. C'est en partie pour cette raison que les jeux entre garçons et filles apparaissent très tôt, jeux qui ne sont pas toujours innocents Dans Monsieur Nicolas, les confidences de Rétifs de la Bretonne en dit long sur certaines pratiques. [...]
[...] Un fait que l'on cachait, mais qui était bien réel ; les confessions des pécheurs en sont la preuve. L'âge tardif au mariage engendra la pratique de nouveaux comportements sexuels. Parmi ces comportements on retrouve le crime d'Onan qui est considéré comme un péché mortel et le plus répandu dans la période précédant le mariage. Durant cette période, la chasteté quasi absolue était indispensable, de plus il régnait un certain climat de peur face à l'idée de péché, en particulier celui de la chair et de l'enfer. [...]
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