Le rang du samourai s'est construit autour de l'histoire japonaise ; il est donc d'abord judicieux de comprendre la mise en place du système féodal, des différents shôgunat et le rôle du samurai au sein de ce régime. Ainsi, il faut noter que le samurai a su perdurer en évoluant avec la société jusqu'à sa disparition, mais également prendre en compte les diverses cultures qu'il a su apporter à sa civilisation
[...] En effet, les Tokugawa évitent fort bien toutes restaurations possibles ou prises de pouvoir par un autre clan, en exerçant une sorte de tutelle de la cour, ce qui laisse les samurais sans conflits particuliers, sans guerres à mener, durant quinze générations. De plus, les Tokugawa prennent, pour assurer la pérennité de leur régime, de lourdes restrictions en étouffant et isolant le pays de sciences et industrialisations occidentales. Les samurais perdent alors leur raison d'être, autrement dit le combat, mais également leurs titres aristocratiques acquis au cours des années de shôgunat par les apports de différentes catégories sociales. Les samurais deviennent des citadins stipendiés, par le shôgun ou les daimyô. [...]
[...] Pendant la période d'Edo, les samurais deviennent des administrateurs du shôgun ou de simples officiers oisifs. Les samurais se doivent donc de respecter leurs devoirs envers leur maître bien que ceux-ci évoluent au fil des années. Leurs missions principales restent malgré tout les mêmes obéir strictement aux ordres de leur maître, récolter les taxes auprès des paysans . Un lettré du XVIIème siècle a su dire des samurais : Le métier d'un samurai consiste à méditer sur sa situation dans la vie, à s'acquitter d'un service loyal envers son seigneur, s'il en a un, à approfondir sa fidélité en association avec ses amis et, compte tenu de sa situation, à se consacrer à son devoir avant tout. [...]
[...] Les samurais y apprennent l'art de vivre mais aussi de mourir. Cependant, les samurais sont parfois fidèles à d'autres religions ; le shintô est apparu religion d'état en 1868, bien qu'elle ait toujours été pratiquée au Japon. Seul le Japon connut le shînto, qui se base sur l'équilibre social et familial. Le shintô est très populaire du fait de son harmonieuse cohabitation avec les autres religions telles que le bouddhisme dont les samurais se sont également inspirés. Les samurai étaient donc très respectueux des règles de vie en communauté, des règles de combat Considération qui faisait d'eux des chevaliers courageux, fidèles, vertueux Cependant, Les samurais étaient des guerriers dont le peuple perçut rapidement la brutalité. [...]
[...] Les clans seigneuriaux prennent de l'ampleur et commencent à organiser leurs fiefs en véritables états. Malgré tout, un empereur reprend le pouvoir pour le concéder au XIIème siècle à la famille des Taira. Suite à de très forts conflits opposant les Taira et une très grande famille, les Minamoto, ces derniers, victorieux du clan des Taira à la bataille de Dan-no-ura, s'emparent du pouvoir. C'est seulement en 1192 que débute l'époque de Kamakura, ville où siège la famille des Minamoto. Un gouvernement militaire prend place à l'instar d'un gouvernement civil. [...]
[...] Cette multitude de turpitudes s'apparentait à une certaine classe des samurais ; les ronins. Les ronins sont des samurais sans maître qui ont perdu leur famille soit à cause de la mort de leur daimyô soit parce qu'ils ont quitté délibérément leur maître. Libéré de toutes paroles, de son devoir, Le ronin part alors à l'aventure en devenant un redresseur de tort ou, à contrario, un bandit. Sous l'époque des Tokugawa, une partie des ronins étaient une source de troubles sociaux et politiques perpétuels. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture