Un puissant mouvement philosophique, littéraire, scientifique se développe au XVIIIe siècle. Des idées nouvelles pour une part originaires d'Angleterre, remettent en cause les croyances établies et l'autorité traditionnelle qui avaient, au siècle précédent, groupé la Nation autour du Roi.
Louis XIV avait régenté la société, les lettres et les arts. Une réaction contre cette autorité absolue se manifeste dans les dernières années de son règne. La vie sociale rompt avec Versailles. La plupart des grands seigneurs fuient l'existence morose d'une Cour confite en dévotion et ne font plus auprès du Roi que de brèves apparitions. Paris reconquiert la prédominance qu'elle avait perdue pendant la seconde partie du XVIIe. La noblesse en fait le centre de sa vie de plaisirs. Une riche bourgeoisie y prend le relais du mécénat royal.
Pour comprendre l'importance de ce XVIIIe siècle en France et plus particulièrement du mouvement qu'a été celui des Lumières, il est nécessaire d'axer notre étude sur leurs idées en se demandant tout d'abord quelles sont-elles, qui en sont les acteurs et étudier ensuite leur diffusion. Ce sont les axes principaux qui seront développés dans la conduite de cet exposé.
[...] Le goût de la lecture est tel que VOLTAIRE écrira en 1769 que "le commerce des pensées est devenu prodigieux. Il n'y a point de bonne maison dans Paris, point de château, qui n'ait sa bibliothèque". Bibliographie - La philosophie des Lumières, Hachette. - L'histoire pour analyser le monde contemporain, Paul RASSE in Histoire et Communication. - Le siècle des Lumières, Wikipédia. - Cours d'Histoire de la faculté de Droit de Nice (maîtres de conférences sur le sujet : Ugo Bellagamba et Karine Deharbe) - P. DE SÉGUR, Le Royaume de la rue Saint Honoré. [...]
[...] - Les marges des Lumières françaises au XVIIIe : limites et seuil, Université de Tours (colloque décembre 2001). Pierre BAYLE, Dictionnaire historique et critique, 1696-1697. Emmanuel KANT École française d'après Jacques-Antoine Dassier, Portrait de Montesquieu Huile sur toile cm. Musée national du château de Versailles. Carnet de voyage publié en 1734. Portrait de Voltaire, Huile sur toile, vers 1760. Voltaire, Lettres philosophiques, publiées en 1734. Notamment sur la question religieuse, contre les juges de Calas et du chevalier de La Barre, contre la torture et l'inquisition (cf. [...]
[...] Le fonds commun des Lumières est le rejet de la métaphysique selon laquelle la transcendance (c'est-à-dire Dieu) précède la réalité (le monde). Les termes en sont inversés : la transcendance est ce qui reste, ce qui résiste à toute analyse rationnelle, scientifique, historique. Du coup la vérité est recherchée du côté du monde physique, de l'univers pratique. Le regard intellectuel curieux se détourne du ciel au profit du monde concret des hommes et des choses. Les Lumières refusent la prétention de la religion à tout expliquer. [...]
[...] Les salons au siècle des lumières. Ou l'émulation idéologique d'un siècle et sa diffusion Un puissant mouvement philosophique, littéraire, scientifique se développe au XVIIIe siècle. Des idées nouvelles pour une part originaires d'Angleterre, remettent en cause les croyances établies et l'autorité traditionnelle qui avaient, au siècle précédent, groupé la Nation autour du Roi. Louis XIV avait régenté la société, les lettres et les arts. Une réaction contre cette autorité absolue se manifeste dans les dernières années de son règne. La vie sociale rompt avec Versailles. [...]
[...] La mode en apparaît à la fin du XVIIe et ils se multiplient rapidement : vers 1720, on en compte plus de 300 à Paris. Des bourgeois y lisent des gazettes et commentent des nouvelles. Les plus célèbres comme le Café de la Régence et surtout le Procope. Considéré comme le plus ancien café de France et sûrement du Monde, ouvert en 1698, a vu passer nos amis des Lumières et d'autres grands hommes comme Benjamin FRANKLIN. De Paris, les idées nouvelles se répandent en Province. [...]
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