Ruralité française, révolution industrielle, marché commun agricole, urbanisation, campagnes françaises
Campagne qui subit peu à peu les évolutions de la ville (mentalités, données économiques, processus d'urbanisation, industrialisation). Face à un rural agricole, il y a un urbain industriel / face au conservatisme rural, il y a le progrès urbain. Puis la PAC permit une modernisation inouïe du secteur agricole. Mais modernisation = autonomie du monde rural ?
[...] Souvent mauvaise intégration des nouvelles installations au cadre paysager. V. La ruralité en 2010, quelles réalités ? Agriculture largement intégrée à l'industrie agroalimentaire. Mutation favorisée par développement des transports & de l'information qui pénètre les campagnes. Le confort devient identique autant à la ville qu'à la campagne.Problème central de l'intégration des néo-ruraux. Cohabitation avec agriculteurs souvent difficile (épandages, ateliers d'élevage, bruits, odeurs, mouches, engins sur les routes) départs à la campagne 1999-2004 millions entre 1970-2000). Création de nouveaux problèmes : place, scolarisation, hausse prix foncier. [...]
[...] La plupart de la ruralité française de 1789 : population ruraleest illettrée. Loi le Chapelier, quine résout pas la crise. Instauration d'une Commission des subsistances, des lois sur les accaparements & du maximum général. Le Blocus de 1805 permet développement des infrastructures intérieures pour pallier l'affaiblissement du commerce maritime / déclin des espaces littoraux. Effets dynamiques sur cultures des espaces agricoles (betterave, colza, pomme de terre). Division de la société rurale à la fin de l'Empire, paysans aisés devenus propriétaires. [...]
[...] Politiques favorisant implantation de résidences touristiques à la campagne contre défiscalisation (loi Demessine décembre 1998). Complexification des enjeux / conflits d'intérêts dans gestion des territoires ruraux. CCL°:Ségolène Royal prôna l'idée que « la France puise son identité, son authenticité, en milieu rural, dans les territoires. C'est ça qui irrigue les villes ». Sentiment d'abandon après fermetures de services principaux (postes, cafés), car disparition d'un lieu de convivialité. Réclamation de plus de sécurité, car zones furtivement traversés. Modernisation changement des mentalités. [...]
[...] Époque de la modernisation (mécanisation, spécialisation des productions, productivité > disparition fermiers & métayers). Industrialisation de l'agriculture, c'est-à-direpassage d'une polyculture à une culture de marché. Flambée du prix de la terre en 1960's. Apparition de la FNSEA. Au début, crainte & mépris pour les machines. Notions de productivité & de profit restent encore très théoriques. Développement des servicesbancaires en milieu rural. Mutation globale des campagnes, qui passe de l'autocratie séculaire à l'économie de marché. Élévation du niveau de vie fin 1960's.Alignement sur modèles urbains(rythmes, nourriture, loisirs, logements). Les exploitations nesont plus forcément transmises. [...]
[...] Mécanisation progressive de l'agriculture, permettant une meilleure rentabilité. Fin XIXe groupes : les domestiques/journaliers millions de prolétaires ruraux) & métayers/fermiers/propriétaires (exploitants). Rôle des notableslocaux, qui gèrent tensions entre dominants & dominés. Conservatisme social & politique. Déclin de la paysannerie après WW1. Début du grand mouvement de déchristianisation des campagnes en lien avec exode rural & progression du marxisme. Agrandissement ®roupements des exploitations. Les valeurs du monde rural se transforment avec l'industrialisation & ses modèles appliqués à l'agriculture. Intensification des circulations qui va briser le carcan local. [...]
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