Le romantisme s'oppose à la fois au classicisme du XVIIème et aux Lumières du XVIIIème. Cela va expliquer le climat très particulier du premier XIXème siècle.
L'homme romantique fait place à l'imagination, l'irrationnel, à la passion, au mystère, au fantastique. Souvent associé à la folie.
On le retrouve dans la poésie, dans le drame, le mélodrame (forme typique du romantisme), la musique, le roman, la peinture…
Il y a une revalorisation du sentiment religieux face à la critique philosophique des Lumières. Le Romantisme revalorise non pas les religions mais le sentiment religieux, car il considère que le sentiment religieux est un des élans les plus formidables du corps humain.
[...] (Charles Fourier : 1829 Le Nouveau Monde industriel et sociétaire. Il élabore une théorie des passions : il y a 13 passions humaines fondamentales, qu'il faut combiner harmonieusement. Il invente une utopie : le phalanstère, fondé sur la communauté du travail, mais aussi des femmes et des enfants. Le projet de Fourier est simple : un philanthrope riche va financer le premier phalanstère, et le système sera si merveilleux que la société l'adoptera Ces idées se popularisent dans les années 1830-1840 : effervescence : Pierre Leroux (inventeur du mot socialisme), Louis Blanc (L'organisation du travail), Proudhon (le fondateur de l'anarchisme La propriété, c'est le vol Cabet (qui invente une autre utopie : l'Icarie, où règnera le communisme) Le romantisme religieux a. [...]
[...] Refus de la domination militaire et culturelle française en Europe. Ainsi, en Allemagne, la guerre de libération contre Napoléon en 1813, est éminemment romantique. Un professeur de philosophie en particulier, Fichte, entraîne des milliers d'étudiants à s'enrôler dans la guerre. Le sentiment romantique de la Nation s'oppose à la tentative d'hégémonie française. Napoléon est un classique, à titre personnel. Il déteste ce climat romantique, il croit à l'universalité. La défaite de Napoléon, c'est aussi d'une certaine manière la défaite de cet universalisme des Lumières, adapté à des projets de conquêtes. [...]
[...] Il pense le politique en termes sociaux. Qu'est-ce que le peuple ? Le mot peuple est central dans le lexique politique des Romantiques. On peut y intégrer des pans entiers de l'analyse politique, sociale et culturelle ; on y intègre le sol, le sang ou la race (pas encore une connotation raciste), la langue, l'Histoire, la culture, la Nation. On y intègre aussi l'ensemble des classes sociales. Le peuple, fondement de l'identité politique Conséquences politiques : opposition avec la notion d'Etat dynastique ; il dépasse l'horizon étroit du parlementarisme et du premier libéralisme (pour qui seuls les propriétaires étaient citoyens). [...]
[...] Le Romantisme revalorise non les religions, mais le sentiment religieux, car il considère que le sentiment religieux est un des élans les plus formidables du corps humain. Ainsi, en France : Le Génie du Christianisme de Chateaubriand : le christianisme doit être revalorisé parce qu'il est beau. Le Romantisme découvre aussi les religions lointaines : islam Certains aiment les théories étranges : religion égyptienne, réincarnation Les Romantiques se sont pris pour des prophètes, ils ont considéré qu'ils portaient la voix de Dieu, d'où un vocabulaire très marqué. [...]
[...] Le Romantisme politique, social et religieux en Europe Introduction Le Romantisme est surtout associé à des faits littéraires. Le mot s'est même dégradé (une personne romantique L'émergence d'un mot Le mot est apparu à la fin du XVIIème siècle en France et signifiait sentimental Le mot est ensuite passé dans l'anglais et romantic = poétique. Puis avec Rousseau pittoresque Le mot est ensuite passé en allemand ; Germaine de Staël va opposer romantique et classiques (Allemands = romantiques, Français = classiques). [...]
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