restauration réaction
De 1814 à 1830 s'étend la période dite de la restauration. La dynastie Bourbone est en effet rétablie sur le trône, puisque les deux frères de Louis XVI, successivement Louis XVIII puis Charles X gouvernent la France. Cependant, on peut se demander si véritablement cette Restauration est un triomphe de la réaction, entendue comme la volonté de revenir à l'état des choses antérieur, c'est-à-dire l'ancien régime absolutiste. Cela semble difficilement réalisable, en effet, on ne peut nier l'impact des acquis de la révolution, consolidés par l'expérience Bonapartiste dans les mentalités, et il semble ainsi impossible de faire table rase de ces principes.
[...] C'en est fini de toute tentative de restauration selon le modèle passé, puisque une monarchie dite libérale la remplace. Ainsi, Louis XVIII et Charles X ont failli dans la volonté de faire de la Monarchie un triomphe de la réaction, dans la mesure où dans sa forme modérée et limitée elle ne parvient à rétablir le système social et politique de l'ancien régime, et dans sa forme réactionnaire elle ne parvient à se pérenniser ni se stabiliser. En effet, les Français ont évolué, et ne peuvent plus concevoir un tel système. [...]
[...] Il rompt ainsi avec les ultraroyalistes. les prémices du parlementarisme et L'ouverture libérale les partis et les pratiques parlementaires naissantes On peut dire que cette période de la restauration permet au parlementarisme de se développer, pour atteindre un niveau jamais atteint auparavant pendant la révolution. (Force des débats) En effet, on peut noter l'émergence de ce qui sont en quelque sorte les ancêtres des partis, des tendances se dessinant, comme les ultraroyalistes, souhaitant un retour total à la monarchie absolue. [...]
[...] On peut parler de Monarchie constitutionnelle, et il y a donc la bien un échec de la réaction. L'année 1820 est l'année d'un tournant : Au mécontentement grandissant des ultras, un événement met le feu aux poudres, il s'agit de l'assassinat du duc de Berry, héritier au trône. Va donc entrainer le durcissement et le retour des ultraroyalistes, Louis XVIII, qui est malade, accepte ce retournement. Mais ce retour comme nous allons le voir, sera stérile. II) L'impossible retour en arrière : la défaite de la Monarchie réactionnaire le retour à l'esprit de l'ancien régime, le refus des acquis révolutionnaires. [...]
[...] De plus, la presse perd une grande partie de la liberté, et l'opposition est bâillonnée, voire réprimée dans la violence. Des réformes vont véritablement figures de retour en arrière, comme En 1825, la loi du milliard des émigrés, qui a pour vocation de reconstituer les fortunes confisquées pendant la révolution des grandes familles nobles et des ecclésiastiques. La place de la religion est aussi fortement accentuée, ce qui sonne véritablement comme un autre retour en arrière, ainsi la loi du sacrilège la même année stipule que toute personne ayant volé ou blasphémé un objet consacré peut être condamnée à mort. [...]
[...] Mais la chambre nouvellement élue ne lui est pas favorable. La monarchie réactionnaire que Charles X tente donc d'imposer coute que coute est véritablement en crise. Le roi, dans un dernier sursaut réactionnaire et pour tenter de sauver le système rédige 4 ordonnances, qui sont opposées à la charte ! L'une prévoie une limitation de la presse, dont la liberté serait totalement suspendue, l'autre une dispersion de la chambre qui vient d'être élue. Mais le peuple se soulève le 27 juillet, et en trois jours la Monarchie est renversée, et Charles X contraint à l'abdication puis l'exil. [...]
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