Renaissance italienne, Angleterre, apports italiens, littérature, musique, modèle anglais
Guerre des deux roses : 1455-1485, arrivée d'Henri VII Tudor sur le trône
1531 : Henri VIII rompt les liens avec Rome en se proclamant Chef Suprême de l'Eglise et du Clergé d'Angleterre
1547-1558 : règnes successifs d'Edouard VI, Jeanne Grey et Marie Ière, les conflits sont nombreux et la renaissance mise à l'écart
1558-1603 : règne d'Elisabeth Ière, âge d'or de la Renaissance anglaise
[...] Thomas Wilson, Art of rhetoric : encourage à la rhétorique en vernaculaire. Le XVIème siècle marque l'apparition des premières grammaires, histoires des langues, débats sur l'orthographe, hausse des traductions Les œuvres en prose et en vernaculaire se développent. En 1580, Richard Mulcaster déclare I honour latin but I worship the English Apparition des premiers romans, des premières fictions en prose comme l'Euphues de Lyly en 1578. A la fin du siècle, on s'inspire souvent des histoires populaires, issues de l'actualité récente. [...]
[...] Néanmoins, c'est un mouvement qui est parfois perçu comme étant le point culminant de la Renaissance puisqu'il se permet de sortir des règles pour les dépasser. Rejet et hostilité Trait traditionnel et accru par l'anti papisme du règne d'Henri VIII. Inglese italiano, diavolo incarnato formule qui devient un proverbe en Angleterre. Roger Asham (humaniste protestant, précepteur d'Elisabeth Ière) dans Le maître d'école, critique les anglais italianisés qui préfèrent Pétrarque, Dante, Cicéron et Boccace à la Bible. Dans Le singe anglais, il associe l'Italie à la flatterie, la ruse, la vanité, et dénonce la corruption des anglais. [...]
[...] Beaucoup de pièces satiriques à l'encontre de ses rivaux. 1605-1614 ce sont ses meilleures œuvres dont 4 chefs d'œuvres comiques : The Alchemist (1610) où deux escrocs exploitent la cupidité et la crédulité de leurs contemporains. Pour la première fois dans des comédies, on met en scène des gens ordinaires dans un cadre réel tout en fustigeant les mœurs des contemporains et les vices éternels. Plus que Marlowe et Shakespeare, c'est lui qui est le réel fondateur du théâtre moderne. [...]
[...] II) La naissance d'un modèle anglais ? La situation en Angleterre Les traits traditionnels de l'Angleterre : influence franco-flamande et tradition manuscrite ancienne XIVème et XVème, la culture conserve des traits médiévaux : art gothique qui est prospère, philosophie scolastique, valeurs de chevalerie (La morte d'Arthur, 1460) Edouard IV : exil à Bruges avant d'accéder au trône, revient avec une bibliothèque de manuscrits (copistes et enlumineurs flamands) William Caxton (1415/22-1492) : commerçant prospère, il fait des voyages en Europe dès 1450, et entretient des liens avec la Bourgogne, entre dans la maisonnée de Marguerite (sœur d'Edouard IV et Richard III) femme de Charles le Téméraire. [...]
[...] Tamerlan : drame héroïque, reconnu comme un des plus beaux exemples de poésie anglaise. Le héros, un conquérant qui commence par diriger une troupe de bandits et qui devient maître d'un empire, incarne l'idéal de la Renaissance de par sa quête de l'absolu, de l'infini. Dans Le massacre de Paris, il s'inspire de la St Barthélémy et le grand méchant est le duc de Guise. Enfin dans Edouard II, il prend le thème de la chute d'un homme faible. Etude psychologique du personnage qui y est extrêmement poussée. [...]
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