L'idée régionale est ancienne en Espagne, mais a presque toujours été combattue par les régimes en place. Le processus d'unification nationale a vu le jour la première fois sous le règne de Ferdinand V d'Aragon et d'Isabelle de Castille, qui amorcèrent la centralisation du pouvoir, et notamment lors de l'achèvement de la reconquête en 1492 avec la prise de Grenade par les « rois Catholiques ».
L'unification tardive du territoire espagnol, auparavant constitué de divers royaumes explique l'importance du courant régionaliste tout au long de son histoire. L'éphémère constitution de 1873 ( Ière République) avait amplifié ce mouvement en instaurant un État fédéral. Les idées persistèrent sous la restauration des Bourbons.
On peut donc se demander si la mise en place d'un État régional au mécanisme fortement décentralisé, qui semble donc favoriser les revendications régionalistes, ne met pas en péril l'unité nationale du territoire espagnol.
[...] ( Il faut aussi souligner l'attachement des régions à leurs cultures propres. Plusieurs illustrations peuvent étayer ce fait : la langue, bien évidemment, mais aussi les dates des jours féries qui ne sont pas les mêmes partout. ( Enfin faits politiques majeurs datant de 2006 finissent de fragiliser cette idée d'union nationale. Deux référendums reconnaissent respectivement la nation catalane et la réalité nationale andalouse Transition : Ainsi, on voit que la volonté d'unité politique est historique et qu'historiquement elle se heurte aux réalités régionales. [...]
[...] L'Espagne, une unité nationale fragile Un régionalisme et une diversité ancrés dans l'Histoire ( Tout d'abord Revenir sur l'unification de l'Espagne (abordée en intro) faite par les Rois Catholiques. Isabelle de Castille qui épouse Ferdinand d'Aragon en 1474 aboutit à une domination de la Castille, de l'Aragon mais aussi de la Catalogne. Leur mariage scelle l'unité de l'Espagne qui est donc un conglomérat. ( Autre épisode historique plus récent, révèle l'importance des régions. Sous le franquisme=> politique centralisatrice dans le cadre d'un Etat unitaire. [...]
[...] L'évolution est possible entre ces 2 niveaux. ( Certaines communautés ont un régime financier plus particulier * Le Pays Basque lève tous les impôts et ne reverse qu'un quota prédéfini à l'Etat * La catalogne garde 50% de la TVA de l'impôt sur le revenu et le reste du régime s'applique normalement. Conclusion (On ne peut nier qu'un sens marqué de l'identité territoriale existe dans plusieurs régions, au Pays Basque et en Catalogne, par exemple qui ont le plus préservé leur identité politique et culturelle. [...]
[...] ( Au niveau des compétences, elles sont très larges, mais il faut savoir qu'elles sont proposées et non imposées. De plus, elles sont devenues de véritables outils politiques : les ajustements des compétences avec Madrid sont constants du fait des coalitions politiques et des alliances qui se font avec les partis nationalistes ( par exemple alliance du PSOE avec l'antenne du PSO Catalan *De plus, le nombre de compétences proposées aux communautés dépend de leur degré d'autonomie. Il y a en effet, selon l'article 148 deux modalités d'autonomie : - l'Autonomie limitée - l'Autonomie maximale. [...]
[...] L'idée régionale est ancienne en Espagne, mais a presque toujours été combattue par les régimes en place. Le processus d'unification nationale a vu le jour la première fois sous le règne de Ferdinand V d'Aragon et d'Isabelle de Castille, qui amorcèrent la centralisation du pouvoir, et notamment lors de l'achèvement de la reconquête en 1492 avec la prise de Grenade par les rois Catholiques L'unification tardive du territoire espagnol, auparavant constitué de divers royaumes explique l'importance du courant régionaliste tout au long de son histoire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture