Mai 1610 ? octobre 1614 : Marie de Médicis dirige le gouvernement. A partir de la majorité de son fils, elle continue à dominer le Conseil grâce à la soumission de Louis XIII jusqu'à ce qu'il s'émancipe et assume lui-même la direction de son conseil, par un coup d'Etat en 1617. Même après cet événement, la reine mère garde de l'influence sur son fils et donc sur les affaires du pays (...)
[...] HISTOIRE MODERNE 1 La régence de Marie de Médicis Mai 1610 octobre 1614 : Marie de Médicis dirige le gouvernement. A partir de la majorité de son fils, elle continue à dominer le Conseil grâce à la soumission de Louis XIII jusqu'à ce qu'il s'émancipe et assume lui-même la direction de son conseil, par un coup d'Etat en 1617. Même après cet événement, la reine mère garde de l'influence sur son fils et donc sur les affaires du pays. Les historiens ont été sévères avec elle, pourtant la période de son gouvernement fut l'une des plus prospères et brillantes de l'âge moderne. [...]
[...] Ces textes témoignent de la volonté pacifique des deux cours. Les réticences des protestants ont peu de conséquences politiques grâce aux seigneurs de la R.P.R., le duc de Bouillon et le duc de Lesdiguières, soutiens du pouvoir royal. Mais du côté des grands l'opposition est beaucoup plus vive : l'alliance espagnole est un prétexte pour exprimer une forte insatisfaction nourrie par la faible tenue des princes dans les conseils, la contestation même de la reine Condé s'indigne car la tutelle du roi en droit lui revient ; d'autre part il dénonce la place que la reine octroie à ses favoris. [...]
[...] Scènes de liesse, succès royal : les textes en faveur des princes sont remplacés par des libelles vantant la paix dans le royaume. Le 27 septembre, Louis XIII devient majeur. Il tient en octobre un lit de justice devant le parlement de Paris. La reine, s'agenouillant, lui remet sa charge de régente. Il la remercie et la nomme chef de son Conseil. Rien ne change 5 donc dans la politique de la France, le pouvoir paraît consolidé de la crise de 1614. Les Etats généraux confirment les réussites de Louis et Marie. [...]
[...] Henri IV est cousin au 21ème degré d'Henri III, il faisait remonter sa filiation à un fils de Saint Louis. Plus que de toute fortune terrienne, les princes tiraient leur réputation de cette possible participation à la souveraineté. De son côté, le roi utilise l'honneur de ces grands noms pour tenir les gouvernements des provinces ou des places fortes. Les sujets royaux savent qu'entrer dans la clientèle des fidèles d'un grand peut ouvrir des portes. Parallèlement, le roi sait s'assurer du dévouement et du soutien des grands par l'amitié, les faveurs, les pensions et charges. [...]
[...] le duc de Bouillon, et le duc Henri de Rohan (1579-1638), gendre de Sully, reconnu bientôt comme chef militaire des églises protestantes. Dès 1610, Condé revendique un rôle important dans le gouvernement. Devant les revendications des princes, le Conseil use d'atermoiements et de concessions, ce qui les apaise : selon Villeroy il vaut mieux dépenser de l'argent que le sang des soldats. Tant que le roi est trop jeune, il serait fidèle à ce principe de négociations et d'achat des apaisements. Les mariages royaux et la crise de 1614. [...]
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