Les réformes religieuses - publié le 29/11/2009

Résumé du document

A l'aube du XVIe siècle, le christianisme européen est en proie au doute face à son organisation et à son fondement même. A la fois mélange d'enseignement officiel et de superstitions populaires, le christianisme pratiqué par le peuple reste mal défini.

Après des fléaux tels que la guerre de Cent Ans ou la grande peste, les laïcs vivent dans une inquiétude grandissante et cherchent des réponses dans la religion chrétienne, la seule désormais en Europe. Enfin les agissements d'un clergé souvent peu compétent face aux attentes des fidèles font de la société européenne chrétienne une société en crise. Ainsi naissent un peu partout sur le continent des désirs de changements plus ou moins virulents. Le christianisme doit être réformé, que cela se fasse avec ou sans le clergé.

Extraits

[...] °Autres mouvements Protestants -Entre les 95 thèses de Luther et l'institution de la religion chrétienne de Calvin émergent d'autres mouvements réformateurs. Un prêtre suisse a la pensée réformatrice stricte, Ulrich Zwingli, est reconnu comme étant celui qui aiguilla les principes de Calvin .Son mouvement considérait les sacrements comme un simple symbole, coupé de toute relation directe avec Dieu. Il fut tué en 1531 dans une bataille durant le conflit suisse opposant cantons catholiques et cantons réformés. -En ce temps sévissait également les anabaptistes, eux-mêmes divisés en 2 branches, pacifistes et violents, cette dernière illustrée par Thomas Münzer. [...]

[...] Une réforme urgente et inéluctable s'impose. La réforme Protestante Luthéranisme -En 1517, un docteur allemand en théologie ; Martin Luther ; adresse au pape Léon X une série de textes dénonçant les pratiques du Haut clergé. Ces 95 thèses de Luther, ou thèses de Wittenberg condamnent notamment l'imposition des dogmes, la vente d'indulgences et autres abus des représentants de l'église romaine. -La virulence des ouvrages de Luther le fera excommunier en 1521, entachant un peu plus l'image du catholicisme et accélérant le processus de réforme. [...]

[...] S'engage alors un bras de fer où chaque confession tente de prendre le pas sur l'autre. L'église romaine pratique l'inquisition à outrance, au point que cette chasse à l'hérétique déclenche une guerre religieuse en Europe qui ne s'achève réellement qu'au XVIII° siècle ; guerre qui témoigne d'un monde chrétien occidental déchiré. [...]

[...] -Ainsi, le concile redéfinit le dogme, précise des notions telles que le péché originel et le rôle de la bible lors des diverses sessions. La formation des prêtres est remise en cause et des séminaires diocésains sont mis en place dans le but d'offrir un apprentissage solide aux clercs. -En revanche, toute tentative de compromis avec les protestants semble avoir échoué, le clivage entre les deux confessions est à présent bien ancré et les réformés considérés officiellement comme hérétiques. °Vers une guerre de Religion -La réponse catholique étant tardive, une importante partie de l'Europe est alors adhérente à l'une des branches protestantes. [...]

[...] Ainsi naissent un peu partout sur le continent des désirs de changements plus ou moins virulents. Le christianisme doit être réformé, que cela se fasse avec ou sans le clergé. Les origines de la réforme Christianisme incomplet -Tous les Européens sont donc théoriquement chrétiens au début du XVI° siècle. Le principe primordial pour les pratiquants réside dans la foi, illustrée par la croyance en la trinité, la croyance en un Dieu décliné en trois entités : Père, Fils et esprit. [...]