Le XVIe siècle a été marqué par la Réforme, mouvement religieux qui, au cours de ce siècle, a soustrait une partie de la Chrétienté à l'autorité pontificale, qui est à l'origine des Eglises protestantes. Au XVIe siècle, la société est une société religieuse mais le rôle de l'Eglise est de plus en plus critiqué, et l'humanisme, mouvement historique et intellectuel de la Renaissance européenne qui se caractérise par l'étude des textes antiques propre à dégager un modèle de perfection humaine et un idéal de vie fondé sur l'éducation, contribue à faire naître une nouvelle attente à l'égard de la religion.
Quelles sont les discordances entre le protestantisme et le catholicisme et pourquoi les Réformes ont-elles abouti aux guerres de religion ? (...)
[...] Les Réformes religieuses au XVIe siècle. Le XVIe siècle a été marqué par la Réforme, mouvement religieux qui, au cours de ce siècle, a soustrait une partie de la Chrétienté à l'autorité pontificale, qui est à l'origine des Eglises protestantes. Au XVIe siècle, la société est une société religieuse mais le rôle de l'Eglise est de plus en plus critiqué, et l'humanisme, mouvement historique et intellectuel de la Renaissance européenne qui se caractérise par l'étude des textes antiques propre à dégager un modèle de perfection humaine et un idéal de vie fondé sur l'éducation, contribue à faire naître une nouvelle attente à l'égard de la religion. [...]
[...] Pour un luthérien ou un calviniste, chacun doit faire le bien par amour gratuit de Dieu et du prochain et pour témoigner que Dieu l'a élu. Chez les catholiques, le clergé est formé de prêtres, revêtus d'un caractère sacré par le sacrement de l'ordination. Il est encadré par les évêques et l'autorité du pape est reconnue. Tandis que chez les luthériens ainsi que chez les calvinistes, le clergé n'a pas un caractère sacré. Il y a de simples ministres du culte ou pasteurs et parfois des évêques chez les luthériens. L'autorité du pape n'est pas reconnue. [...]
[...] Chez les calvinistes, Dieu est unique et en trois personnes : le père, le fils et le Saint-Esprit, la Vérité est contenue dans la Bible seule, la Vierge et les saints ne sont que des modèles, les Sacrements ne sont pas porteurs de la grâce, ils sont au nombre de deux chez les calvinistes : baptême et eucharistie avec présence spirituelle, chaque calviniste doit faire le bien par amour gratuit de Dieu et du prochain et pour témoigner que Dieu l'a élu. Le clergé n'a pas un caractère sacré. Il y a de simples ministres du culte ou pasteurs. L'autorité du pape n'est pas reconnue. Dans la liturgie calviniste, les cérémonies sont simples et les images ne jouent aucun rôle. [...]
[...] Le protestantisme est l'ensemble des doctrines religieuses et des Eglises chrétiennes issues de la Réforme. Quelles sont les grandes valeurs défendues pas les humanistes ? Les valeurs fondamentales défendues par les humanistes sont la valeur et la préoccupation centrale de l'être humain, l'égalité en droit de tous les êtres humains, la reconnaissance de la diversité personnelle et culturelle, le développement de la connaissance au-delà de ce qui est accepté aujourd'hui comme vérité absolue, la liberté des idées et des croyances, et le rejet de tout type de violence et de discrimination. [...]
[...] Aussi, Erasme valorise la traduction de l'Evangile en langue vernaculaire dans la Préface à la Paraphrase de saint Matthieu, en disant que le Christ souhaite que sa philosophie soit propagée le plus largement qu'il est ridicule d'apprendre la Bible si on ne la comprend pas, d'où la nécessité de la traduction en langue vernaculaire des textes sacrés. Avec la diffusion des livres, la manière de lire la Bible a évolué. II Les Réformes protestantes : une réponse et/ou une rupture ? [...]
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