Quartier du Luxembourg, Paris, fondations religieuses, constructions aristocratiques, monarchie, Chartreux, Saint-Sulpice, Palais du Luxembourg, aristocratie, hôtels particuliers, institutions royales, projets culturels et scientifiques, arrondissements de Paris
Jusqu'à la fin du 16e siècle, hormis quelques constructions et faubourgs qui se développent aux alentours de Paris, le tissu urbain se concentre essentiellement à l'intérieur de la muraille de Philippe Auguste et se divise en trois principaux quartiers : sur la rive droite, la Ville ; sur la rive gauche, l'Université ; et la Cité...
Nous verrons d'abord que le quartier est né grâce aux fondations religieuses, puisqu'il a connu un essor important grâce aux constructions aristocratiques et enfin qu'il est devenu un lieu privilégié pour la construction de projet dans un but de mise en valeur de la monarchie.
[...] Le futur quartier du Luxembourg constitue donc un vaste terrain disponible plus au Sud, apparaissant comme un espace de campagne limitrophe à la capitale. C'est ici que Marie de Médicis va choisir d'y implanter son palais et permettre au quartier de se développer en le rendant attractif. En effet, la Reine n'aime pas le Louvre et ses insalubrités, ainsi lorsque son mari le roi Henri IV meurt en 1610, elle y voit le moment adéquat pour s'éloigner du château. Elle est alors régente du royaume en attendant la majorité du dauphin Louis XIII âgé de 8 ans. [...]
[...] III) L'influence des projets royaux dans le développement du quartier Les institutions royales vont aussi s'emparer du quartier et des avantages qu'il dispose. En effet, le roi cherche à en faire une extension du Quartier latin et de ses universités, mais non plus avec une connotation religieuse, mais royale, dont il espère tirer le prestige et le rayonnement comme c'est le cas en favorisant les Sciences comme avec la fondation de l'Académie royale des sciences, quai de Conti, en 1666, par Colbert, qui montre un développement et une évolution des recherches scientifiques. [...]
[...] Malgré ses fondations religieuses, le quartier ne connaît pas encore de développement du tissu urbain et reste un lieu calme, une plaine avec des cultures. On va notamment y construire un palais qui va donner le nom du quartier et favoriser son développement au 17e siècle. II. L'appropriation du quartier par les nobles Le quartier étant encore un territoire en dehors des limites de la ville, il possède de nombreux terrains inoccupés. Cela rend le lieu idéal pour la construction, notamment pour des membres de la Cour grâce à sa proximité avec le Louvre par le Pont-Neuf. A. [...]
[...] Le quartier du Luxembourg a longtemps été un espace en dehors de la ville. Mais l'augmentation de la population, et l'extension du tissu urbain ont obligé la population à s'éloigner toujours plus du centre de Paris. Le quartier qui est un vaste ensemble de terres accueillantes a ainsi d'abord attiré des institutions religieuses, puis les nobles se construisant des demeures non loin du Louvre, avant que le pouvoir royal conscient de ses atouts ne décide lui-même de se l'approprier. Pourtant avec la baisse de fréquentation des églises et le départ de familles nobles, les bâtiments vont accueillir après la révolution de nouvelles populations. [...]
[...] En suivant un axe ouest-est et donc sur la carte une lecture bas-haut, on peut répertorier l'Hôpital des Petites-Maisons aussi appelé l'hôpital Saint-Germain dû à sa situation géographique qui s'installe en 1557 à l'ancien emplacement d'une léproserie du XIIIe siècle. L'infrastructure va être agrandie à plusieurs reprises et elle possède un grand jardin typique des constructions du quartier grâce à l'importance des terrains. Plus à l'Est, on observe le Noviciat des Jésuites qui s'installe en 1610 à l'emplacement de l'hôtel de Mézières. Avec la baisse de fréquentation des lieux religieux, le Noviciat des Jésuites est vendu en 1763. [...]
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