La progression du calvinisme en France dans les années 1530-1560

Résumé du document

La France, fille aînée de l'Eglise catholique, n'est pas restée à l'écart des crises religieuses qui agitent le Saint-Empire. Dès 1519-1520, les écrits de Luther se vendent et s'achètent à Paris : des prédicateurs répandent des idées proches de celles de Luther en particulier à Lyon et Grenoble. Des traducteurs mettent les textes de Luther à la portée d'un vaste public. Avant 1534 donc, une quinzaine d'écrits de Luther sont imprimés en Français surtout les ouvrages de spiritualité et d'enseignement. Même s'ils furent condamnés par le Parlement.

A ces ouvrages s'ajoute l'influence Erasmienne avec notamment les traductions de Louis de Berquin. La France connaît une « anarchie de religion » pour reprendre les propos de Lucien Febvre.

Extraits

[...] L'année 1561 est l'apogée du protestantisme en France. Il y a environ deux millions de protestants en France. Les catholiques sont plus que jamais irrités. Les actes de violence se multiplient dans tout le pays. Le 17 janvier 1562, Catherine de Médicis promulgue l'édit de Janvier qui constitue une véritable révolution puisqu'il autorise la liberté de conscience et la liberté de culte pour les protestants, à la condition que ceux-ci restituent tous les lieux de culte dont ils s'étaient emparés. [...]

[...] La progression du Calvinisme en France dans les années 1530-1560 La France, fille aînée de l'Eglise catholique, n'est pas restée à l'écart des crises religieuses qui agitent le Saint-Empire. Dès 1519-1520, les écrits de Luther se vendent et s'achètent à Paris : des prédicateurs répandent des idées proches de celles de Luther en particulier à Lyon et Grenoble. Des traducteurs mettent les textes de Luther à la portée d'un vaste public. Avant 1534 donc, une quinzaine d'écrits de Luther sont imprimés en Français, surtout les ouvrages de spiritualité et d'enseignement. [...]

[...] Une rumeur dit que le médecin, huguenot, aurait mêlé du poison aux remèdes. Dans l'agitation qui sévit à la Cour, François II n'aura pas de funérailles. C'est son frère, Charles IX qui lui succède. Mais il n'a que dix ans. C'est Catherine de Médicis qui assure la régence. Les Guise perdent leur pouvoir. Condé est libéré. Marie Stuart repart pour l'Écosse où un tragique destin l'attend. Ce texte nous montre donc l'évolution religieuse dans le royaume de France permis, par la politique des différents rois de France. [...]

[...] C'est celle du roi, qui le sauvera. En effet, Michel de L'hospital prétexte la maladie du roi pour retarder l'exécution, pensant qu'il peut être dangereux de tuer un prince de sang. François II, avec l'aide de Catherine de Médicis, a cherché une conciliation entre catholiques et protestants. Michel de l'Hôpital, homme plutôt tolérant, est nommé chancelier. Les souverains ont décidé d'organiser des États Généraux en décembre 1560. Mais l'état de santé de François II s'aggrave dès le 16 novembre. Ce jour-là le roi a une syncope. [...]

[...] La mère de Marie Stuart souhaite que sa fille soit à la Cour de France et demande l'aide des Français pour l'emmener dans notre pays. François II et Marie Stuart ont connu une grande passion, les ébats amoureux faisant oublier le sens de la réalité au futur souverain. François II a quinze ans. II est alors proclamé roi de France. Compte tenu de son âge, il n'y a pas à prévoir de régence. Cependant François II apparaît incapable de régner seul. [...]