Les années du règne de Louis XIV sont marquées par des crises de grande ampleur. La première grande crise du royaume commence durant l'hiver 1693-1694, le Roi Soleil règne seul sur ses sujets qui ont faim, l'Europe entière le redoute et se ligue contre lui lors de deux coalitions.
En plus de ces hostilités, les huguenots français sont les principales victimes de la révocation de l'Édit de Nantes lors de l'Édit de Fontainebleau en 1685. Les protestants sont emprisonnés, condamnés aux galères ou prennent la fuite. L'émigration fait perdre à la France entre 200 000 et 300 000 sujets actifs.
[...] Les années 1709-1710 sont les pires années du règne personnel de Louis XIV. La guerre de Succession d'Espagne dure depuis presque 10 ans puisqu'elle a débuté en 1701. En réponse à l'augmentation du déficit, Louis XIV décide de créer deux nouveaux impôts pour soutenir l'effort de guerre : le dixième et la capitation Le royaume est exsangue au point que le Roi a lancé au mois de juin 1709 un appel tragique au pays, achevant la révolution absolutiste L'hiver 1709 a été terrible par l'ampleur de la vague de froid qui s'est abattue sur le royaume, détruisant ainsi la majeure partie des récoltes. [...]
[...] Les États provinciaux voteront un nouvel impôt annuel, plus léger que les autres comme il le dit aux lignes 13 à 15. L'auteur critique ouvertement Louis XIV sur le fait que la majorité des impôts extraordinaires censés être temporaires sont devenus définitifs à cause des difficultés financières de la France. Ce nouvel impôt est inspiré de l'idée de la Dîme Royale de Vauban et qui lui a valu la disgrâce du roi en 1707. Celui-ci préconisait le remplacement des impôts existants par un seul impôt exigible de toute la population même les privilégiés comme le clergé et la noblesse. [...]
[...] Fénelon enlevait ainsi à l'Église la liberté d'élire ses députés. En effet, il décida que l'évêque devait être un membre de droit des États. Le Roi ne possédait plus beaucoup de pouvoir sur cette assemblée. En effet, il ne pouvait plus influencer sur la désignation des députés comme le soulignent les lignes et 34. Les lignes 40 donnait le droit aux États Généraux de se rassembler tous les 3 ans, ce projet ôtait également au roi la prérogative de convocation qui était la sienne jusqu'à présent. [...]
[...] Le Clergé a racheté sa contribution en versant un don gratuit, les nobles arrivèrent à échapper à cet impôt. Il a été supprimé en 1715 lorsque la paix est revenue. Le dixième est rétabli de 1733 à 1737 pour financer la guerre de Succession de Pologne. Puis de 1741 à 1749, il est réapparu pour faire financer la guerre de Succession d'Autriche. A la ligne le curé de la paroisse de Saint-Sulpice nous donne le montant des dettes personnelles de Louis XIV qui s'élèvent à 1 milliard 700 millions de livre en soulignant le fait que le Régent Philippe II d'Orléans n'a pu supprimer les impôts créés par son oncle à savoir la capitation et le dixième afin que le royaume puisse retrouver son équilibre budgétaire. [...]
[...] La capitation a été supprimée à la fin de la guerre de la Ligue d'Augsbourg en 1697, mais elle est rétablie en 1701, pour financer la guerre de Succession d'Espagne. La capitation est basée sur le même système de répartition que celui de la taille. La noblesse a réussi à faire diminuer sa participation et à ne pas payer dans certains cas. Les corps de métiers et les cours de justice ont obtenu la possibilité de répartir l'imposition sur leurs membres. Cet impôt a perduré jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, en 1789. [...]
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