Pouvoir royal, monarchie absolue, absolutisme, droit divin, état, roi législateur, roi Justicier, lettres de justice, lettres de grâce, Louis XIV
Les 17ème et 18ème siècles sont qualifiés d'absolus au sens de parfaits, c'est-à-dire dans le sens où plus rien ne l'entrave. L'absolutisme fait aussi l'objet de toute une doctrine, qui légitime l'absolutisme, qui le renforce. Doctrine à laquelle ont travaillé de grands juristes au service de la monarchie. Dans la pratique l'absolutisme se traduit par une concentration de pouvoir, que l'on avait plus connue depuis l'époque des empereurs romains. Pour autant, le roi de France n'est pas un despote, puisque la monarchie même absolue à toujours connue des limites, certaines limites elles se les fixent volontairement, alors que d'autre sont de nature plus factuelle.
[...] La théorie de la monarchie absolue arrive à son plein épanouissement. Mais comment se situe l'état par rapport au pouvoir royal ? Paragraphe III - Le Roi et l'État Le pouvoir royal est absolu donc nécessairement l'état en sort davantage renforcé que le pouvoir royal lui-même. Le roi travaille pour l'état Louis XIV lui-même parle du métier de roi, car il est en quelque sorte le premier fonctionnaire de l'état. C'est l'état qui est le véritable titulaire du pouvoir absolu. [...]
[...] Dans les faits, certaines ordonnances ne seront d'ailleurs pas appliquées. Une fois le texte prêt il va être examiné au cours d'une séance du conseil. Le texte est soumis à la vérification du chancelier (équivalent du ministre de la Justice) qui va vérifier si le texte est valide. Il a le devoir et le droit de signaler au roi toute irrégularité. Il a même la possibilité de refuser de celer l'acte. Le roi a cependant le pouvoir de passer outre le fait que le chancelier de cèle pas l'acte. [...]
[...] Qui sont les auteurs qui vont développement la théorie de la monarchie absolue ? Coup d'envoi donné par Jean Bodin, qui dégage la notion moderne de souveraineté, par essence indivisible et indépendante de qui que ce soit, précurseur de l'absolutisme. Et puis vont suivre d'autres théoriciens comme Guy Coquille, né en 1523, mort en 1603, qui laisse à la fin de sa vie un traité de droit public dans lequel on trouve le roi est monarque, et n'a point de compagnons en sa royale majesté principe posé de façon claire, le pouvoir ne peut pas être partagé. [...]
[...] Louis XIV recueille les placets tous les jours à la fin de la messe. À côté de ça le roi peut aussi retirer n'importe quelle affaire devant un tribunal compétent et la juger devant son conseil, mais cela concerne forcément les affaires sensibles quand il craint la partialité des juges. Dans ce cas si l'affaire est jugée par le conseil c'est comme si l'affaire avait été jugée par le roi lui-même. Le roi peut lui-même prononcer une sentence peu importe laquelle même la peine de mort et la faire exécuter (ex : Henri III qui va ordonner l'assassinat du duc de guise). [...]
[...] Il démontre d'abord qu'un gouvernement est indispensable pour éviter l'anarchie, mais l'origine du gouvernement n'est en aucun du peuple, le peuple ne peut donc pas déléguer l'autorité. L'autorité vient de Dieu, car il est le roi de tous les peuples et c'est lui qui donne les gouvernants aux peuples. Dieu fait des chefs des peuples ses ministres. Il est légitime aussi d'après lui que ces gouvernements aient une forme monarchique en France particulièrement, car les sujets sont accoutumés à obéir qu'à une seule personne. Un peu partout la monarchie est la forme la plus ancienne du gouvernement. [...]
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