Elisabeth Iere Armada
Le XVIe siècle est l‘époque des grandes découvertes, on a conscience de l‘existence de l‘Amérique dont les colonies sont sous le contrôle de l‘Espagne et du Portugal à partir de 1494. Philippe II, roi d‘Espagne, veut restaurer le catholicisme en Angleterre, mais cet échec fut un revers pour ce dernier. L‘espoir revient avec Marie Tudor, unique enfant du mariage d‘Henri VIII et de Catherine d‘Aragon. Sa principale préoccupation est de sceller une alliance avec l‘Espagne. De ce fait, en juillet 1554, elle épouse Philippe II, ainsi le fils de Charles Quint devient roi consort de l‘Angleterre. Cependant depuis la mort de la reine en 1558, Philippe II est déçu de ne pas avoir un fils d‘elle pour pouvoir ainsi gouverner sur ce pays. Au début de son règne, Elisabeth prit soin de conserver de bonnes relations avec Philippe II mais les intérêts espagnols n‘étaient pas compatibles avec l‘avènement du protestantisme anglais. En 1587, elle fit exécutée Marie Stuart, sa cousine et fervente catholique, ce qui déclencha les hostilités entre l‘Angleterre et l‘Espagne. Philippe II se doit de venger au nom de l‘Europe catholique, le meurtre de la reine écossaise. Il attend un évènement pour combattre officiellement les Anglais. Dans les années 1570 pendant son tour du monde, Drake intercepte un convoi espagnol et s‘empare de son or. Il sera par la suite armé chevalier par la reine. Devant cette offense politique, Philippe II décide de rassembler une flotte considérable qui sera nommée d‘Invincible Armada.
[...] Une autre version est localisée au National Portrait Gallery qui a été coupé de façon à avoir seulement le portrait d'Elisabeth. Le National Portrait Gallery (www.npg.org.uk) abrite la plus grande collection de portraits du monde, on y découvre les visages des britanniques qui ont fait l'histoire. Plus de 1300 portraits sont exposés sur 3 étages dont 112 de la Reine Elisabeth. La collection est présentée par ordre chronologique. Les portraits les plus anciens remontent à l'époque des Tudors. Pour finir la dernière version qui est la propriété de la famille de Drake, commandée par Francis Drake. [...]
[...] Face à l'Armada, Elisabeth a été lente à réagir mais la victoire ne tenait pas à ça. La flotte quitta Lisbonne en 1588. L'Armada espagnole comprend au total 130 vaisseaux. Elle transporte une force militaire imposante d'environ hommes. Alors que la flotte anglaise comprenait 197 navires et environ hommes. Durant le règne d'Henri VIII, il a fait en sorte que la marine anglaise serait en mesure d'affronter une invasion particulièrement après la bulle d'excommunication du Pape Clément VII pour la cause du divorce avec Catherine d'Aragon. [...]
[...] Ils représentent tous les 2 l'Invincible Armada (Anglais VS Espagnols) mais sous 2 angles : le tableau clair (diapo) représente les brûlots anglais et le tableau sombre (diapo) l'Espagne. Nous verrons plus tard que cette distinction est dût à la victoire anglaise sur les Espagnols. Par ailleurs, on distingue, à la gauche de la reine (diapo), une Sirène, symbole de puissance maritime ; la puissance terrestre est aussi symbolisée par le globe (diapo) posé sous la main de la reine, main posée précisément sur l'Amérique, donc traduisant un plan expansionniste dans le nouveau monde. [...]
[...] Sur presque tous ses portraits, Elisabeth porte des atours (des éléments de la parure féminine) stupéfiants. En effet, si l'on excepte quelques rares portraits de la reine où elle est vêtue avec sobriété ; on ne retrouve des costumes comparables sur aucune représentation des princesses européennes de sont temps. Dans le cas d'Elisabeth, la mode du XVIe siècle semble constituer une sorte de point de départ. Si la grande souveraine est restée une figure pour la prospérité, elle le doit à son regard glacial, à sa peau blafarde, à ses cheveux rouges, à ses robes déformants toutes ses lignes du corps et enveloppée de toiles montées de différents niveaux et ruisselante de joyaux. [...]
[...] Un mythe s'est dessiné autour d'elle : celui de sa virginité. Cette question passionne ses contemporains. Il faut savoir que le XVIe siècle, est une société d'hommes. La femme ne pouvait occuper qu'une place secondaire en tant qu'épouse ou de mère. Une femme célibataire paraissait une anomalie. Cependant, une fois mariée, la femme était soumise à son mari, et cette idée ne plaisait guère à Elisabeth. Du fait qu'elle n'ait jamais été marié et qu'elle n'a eut aucun enfant, Jacques VI assurera sa succession, étant le fils de Marie Stuart et son plus proche parent. [...]
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