Les registres paroissiaux sont la principale base de recherche sur la population. Ils enregistrent les baptêmes, les mariages et les sépultures. En effet, la religion est fortement liée à l'État : le baptême religieux défini l'existence physique. Les registres sont ensuite portés au tribunal royal le plus proche.
C'est depuis le début du XVIème que les rois de France demande la mise en place de registres. Au XVIIIème, tous les registres paroissiaux sont aux archives, mais ils seront utilisés plus tard. En effet, personne ne touche aux archives jusqu'à 1950.
Deux précurseurs vont alors commencer à déchiffrer ces registres pour en tirer des informations : Pierre Goubert tout d'abord et sa thèse sur la ville de Bouvet, et Louis Henry démographe historique. Se sont les premiers à regarder les registres (...)
[...] La population en France au XVIIIème siècle : Évolution et structure de la population. Les registres paroissiaux sont la principale base de recherche sur la population. Ils enregistrent les baptêmes, les mariages et les sépultures. En effet, la religion est fortement liée à l'État : le baptême religieux défini l'existence physique. Les registres sont ensuite portés au tribunal royal le plus proche. C'est depuis le début du XVIème que les rois de France demande la mise en place de registres. [...]
[...] Les migrations dans la France de l'époque. Elle sont très faibles et de deux types différents : Les migrations provisoires : conjoncturelles, c'est à dire qui suivent les conjonctures économiques. Les crises ou les mauvaises récoltes obligent les paysans les plus pauvres, endettés, à faire des emprunts, mais lorsque les crises et les mauvaises récoltes s'enchaînent, ces paysans ruinés quittent les campagnes pour s'installer dans les villes, symboles de richesse, saisonnières, concernant certains métiers spécifiques comme les marins, péchant (la morue) en haute-mer et qui partent pour 6 à 8 mois, ou les maçons de Haute-Marche dans le Limousin qui quittent leurs montagnes pour monter à Paris, ou encore les Savoyards et le ramonage ou les enseignants qui quittent la Savoie l'année scolaire, temporaires : quelques années concernant seulement certaines catégories professionnelles et plus spécifiquement les jeunes. [...]
[...] Les compagnons de métiers qui font le tour de France pour se perfectionner chez des maîtres de métiers basés dans chaque ville. Les migrations définitives : l'exode rurale qui est un phénomène très minoritaire au XVIIIéme siècle. Le solde démographique montre qu'il y a plus de morts dans les villes que de naissances, ce qui rend l'exode nécessaire pour les villes, rééquilibrant ainsi quelque peu la démographie, l'émigration hors du royaume de France, qui reste faible car la France est un pays riche, alors qu'il est fort en Angleterre, en Allemagne et en Italie. [...]
[...] Moins de 20 ans 40% de la pop 20 - 60 ans 50% de la pop + 70 ans 10% de la pop La population du XVIII est plus jeune qu'aujourd'hui mais pas écrasante comme la population actuelle du Tiers Monde où les moins de 20 ans représentent 80% de la population. Les années les plus dures de la vie étant les 5 premières. - Répartition par sexe. Aujourd'hui, il y a nettement plus de femmes que d'hommes du fait qu'elle ont une expérience de vie plus longue. [...]
[...] En effet, le Sud est issu du droit romain : héritage d'un seul des enfants, l'aîné si c'est un garçon, ou un enfant choisit si l'ainé est une fille, succession que l'on appelle de droit préciputaire. Au Nord domine le partage des biens issu des rois Germains. Il faut toujours avoir à l'esprit que les mariages de l'époque sont éphémères et brisent souvent les couples par la mort d'un des deux protagonistes, pour cause d'une épidémie, d'une naissance ou du travail. [...]
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