Le 1er septembre 1715, le Grand Roi Soleil, Louis XIV, décède suite à une gangrène. Son arrière-petit-fils lui succède alors, mais il est seulement âgé de cinq ans, entraînant ainsi une nouvelle période de régence.
Le régent est Philippe d'Orléans, fils du frère de Louis XIV, réclamant la régence puisqu'elle lui revient de droit et de sang, et flattant les Parlementaires.
Le 2 septembre 1715, la régence est donc proclamée, contrairement au testament de Louis XIV qui tenté de limiter les pouvoirs de son neveu.
Le 12 septembre, un lit de justice attribue à Philippe d'Orléans l'exercice de la justice royale et trois jours plus tard, ce dernier restitue au Parlement son droit de remontrance, pouvoir de critique et d'opposition à la monarchie absolue.
Le document étudié dans ce commentaire est d'ailleurs une critique de la polysynodie par le Parlement de Paris, du 7 février 1718, issue des Remontrances du Parlement de Paris au XVIIIe siècle, de J Flammermont.
En effet, dès son arrivée comme régent, le duc d'Orléans installe un nouveau système administratif, cherchant à évincer les anciens ministres, souvent de condition roturière, au profit de la noblesse d'épée. Le duc de Saint-Simon, proche conseiller du régent et fervent lecteur des Aventures de Télémaque, œuvre de Fénelon qui prodigue des conseils sur l'art de bien régner et sur un Etat idéal, s'inspire de l'expérience espagnole au XIIe pour mettre un terme à l'absolutisme de Louis XIV. Cependant, au bout de trois années, le système commence à s'essouffler et les critiques se développent.
Mais pourquoi ce tout nouveau système administratif s'est-il si vite essoufflé ?
Dans un premier temps, nous verrons la naissance de la polysynodie, puis enfin, nous étudierons les limites et les inconvénients de ce régime.
[...] Chaque conseil se composé d'un nombre variable de membres, grands seigneurs et homme de robe, le concours des seconds, technocrates expérimentés étaient indispensables aux premiers qui n'avaient, pour la plupart, aucune connaissance des affaires. Les chefs, présidents et vice-présidents des conseils appartenaient tous à la haute noblesse. II. Limites et inconvénients du régime Des conseillers trop nombreux et en désaccord . Chaque conseil est composé, en général de dix membres, et très vite, la nouvelle organisation gouvernementale montre ses faiblesses. [...]
[...] Le duc de Saint Simon, proche conseiller du régent et fervent lecteur des Aventures de Télémaque, œuvre de Fénelon qui prodigue des conseils sur l'art de bien régner et sur un Etat idéal, s'inspire de l'expérience espagnole au XIIe pour mettre un terme à l'absolutisme de Louis XIV. Cependant, au bout de trois années, le système commence à s'essouffler et les critiques se développent. Mais pourquoi ce tout nouveau système administratif s'est-il si vite essoufflé ? Dans un premier temps, nous verrons la naissance de la polysynodie, puis enfin, nous étudierons les limites et les inconvénients de ce régime. I. [...]
[...] Le grand problème que pose la polysynodie est le coût élevé qu'elle fait peser sur les finances du royaume les frais immenses qu'ils entraînent surpassent la dépense de tous ceux qui étaient employés à l'administration des affaires de l'Etat. De plus que les conseillers continuent leur fonction dans les emplois qu'ils occupaient auparavant, leur valant des appointements. Ceux-ci devraient pourtant ne rien recevoir de plus ils seraient assez flattés, d'avoir été jugés dignes d'être employés au service du roi pour ne pas désirer autre récompense que l'honneur Les remontrances du Parlement de Paris Le Parlement de Paris avait d'abord crû au succès de cette nouvelle politique, cependant, en ce 7 février 1718, celui-ci explique au régent que ce système polysynodie n'est pas si intéressant il paraissait beaucoup moins utiles aux sujets du roi qu'on ne l'avait espéré Les Parlementaires usent de leur droit de remontrance qu'il leur est accordé depuis le 15 septembre 1715, mais espèrent que le régent à lui aussi vu les inconvénients de sa politique et saura y remédier. [...]
[...] La polysynodie, naissance d'un nouveau système administratif 1. Remise en cause du système Louis quatorzien. A la fin du règne de Louis XIV, s'installe une réaction nobiliaire contre le despotisme du monarque et contre la prépondérance donnée à la bourgeoisie. Un idéal aristocratique renaît autour de Fénelon et des ducs de Beauvillier, de Chevreuse et de Saint Simon, proche conseiller de Philippe d'Orléans, qui réclament l'institution de conseils composés de nobles qui aideraient le roi dans l'exercice du gouvernement, mécontents d'avoir été écartés du pouvoir par le Roi Soleil qui les avait confinés à la vie de Cour Une nouvelle organisation . [...]
[...] La polysynodie : naissance, limites et inconvénients Le 1e septembre 1715, le Grand Roi Soleil, Louis XIV, décède suite à une gangrène. Son arrière-petit-fils lui succède alors, mais il est seulement âgé de cinq ans, entraînant ainsi une nouvelle période de régence. Le régent est Philippe d'Orléans, fils du frère de Louis XIV, réclamant la régence puisqu'elle lui revient de droit et de sang, et flattant les Parlementaires. Le 2 septembre 1715, la régence est donc proclamée, contrairement au testament de Louis XIV qui tentait de limiter les pouvoirs de son neveu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture