Exposé concernant la politique d'équilibre dans l'Italie de la Renaissance. Les différents Etats de la péninsule se déchiraient depuis de nombreuses décennies afin de contrôler les plus grands espaces possibles. Sauf que ces luttes intestines n'étaient pas profitables à l'économie et coûtaient très cher. C'est ainsi que l'idée d'une paix entre tous les Etats fit son apparition.
[...] C'est à ce moment précis que l'annonce de la prise de Constantinople éclate. La menace des Turcs L'autre aspect économique est que la guerre endigue le commerce qui est vital pour toute la péninsule, outre les mauvais rapports qui entraînent une gêne pour les échanges entre les italiens, il ne faut pas oublier que Constantinople est prise par les turcs et le sultan Mehmet II le 29 Mai 1453 cela plongea Venise dans une profonde crainte en effet elle dut dès à présent se passer de ce qui constituait le centre de son trafic et de son commerce vers l'Orient, c'était la base de sa puissance et l'expansionnisme turc qui se fit dans la mer Egée obligea la cité des Doges à se débarrasser des contraintes liées aux guerres en Lombardie, le danger turc été bien plus embarrassant car il remettait en cause le commerce ce qui est moins présent lors des guerres contre les italiens. [...]
[...] La disparition de Laurent le Magnifique, le 8 Avril 1492, avait été ressentie comme une perte d'un pilier essentiel au fonctionnement du système. Maintenant, la concertation entre les Etats italiens ne sera pas suffisante pour empêcher l'un d'entre eux d'imposer son hégémonie aux autres. Les grands pays étrangers, eux-mêmes rivaux, feront et déferont les alliances. En conclusion on peut dire que les divisions des Etats italiens favorisèrent les interventions françaises et espagnoles. L'expédition de Charles 8 ouvre en effet une longue période pendant laquelle la Péninsule passe sous le contrôle des puissances étrangères. [...]
[...] Ces querelles prirent souvent des dimensions internationales, lors de la conjuration de Pazzi le gouvernement florentin lança un appel à Louis 11 qui fut déclaré patron et protecteur de l'Etat florentin En temps de guerre, les Etats italiens avaient donc pris l'habitude de brandir la menace d'une aide étrangère pour impressionner l'adversaire. Toutefois, aucun ne souhaitait voir un encombrant allié des garnisons dans ses cités. Pourtant ces appels répétés eurent un certain écho en France, qui avait traditionnellement de bons rapports avec Venise et Florence. Il faut rappeler que les Valois avaient déjà profités des problèmes rencontrés par Gênes pour y intervenir militairement. [...]
[...] L'année suivante le pape bénit la nouvelle ligue et s'en institua le protecteur et garant ce qui lui donna désormais le nom de Très Sainte Ligue Son titre complet était «Ligue italienne pour la paix, la tranquillité de l'Italie et la défense de la sainte foi chrétienne Cette alliance fut conclue pour vingt cinq années. Ses membres s'engageaient donc à se défendre mutuellement et à entretenir chacun un contingent de soldat pour l'employer en faveur de celui qui est attaqué. Ainsi Milan et Venise disposer chacun de 6000 cavaliers et de 2000 fantassins en temps de paix, ces chiffres augmenteront à 8000 cavaliers et 4000 fantassins en cas de guerre. Ainsi vu le jour le système dit d' équilibre qui se maintiendra tant bien que mal dans la seconde moitié du 15eme siècle. [...]
[...] Ferdinand s'engagea à payer régulièrement le tribut du à l'Eglise et a pardonner aux barons fautifs (ce qui ne l'empêcha pas de tuer les barons félons les plus en vue malgré les protestation d'Innocent 8). Une fois de plus l'équilibre fut maintenu. La diplomatie fut le pilier de la réussite et la mort de Laurent le Magnifique et du pape en 1492 doublé de celle de Ferdinand d' Aragon en 1494, signèrent la fin d'une période au cours de laquelle les conflits locaux purent être résolus. La rupture La plupart des Etats italiens ne respectèrent pas les dispositions de la paix de Lodi. [...]
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