Depuis 1969, la continuité est de règle dans la conduite de la politique étrangère et vise trois objectifs : la place de la France dans le monde, la défense des intérêts économiques, la construction européenne.Les principes gaulliens marquent fortement la diplomatie française. La dissuasion nucléaire, le développement d'une industrie nationale d'armement et le retrait du commandement intégré de l'OTAN demeurent les fondements de la politique de défense. Cependant, depuis une dizaine d'années, la France s'est rapprochée de l'OTAN participant à la plupart de ses opérations militaires, du Kosovo à l'Afghanistan. En 2007, Nicolas Sarkozy a même annoncé sa volonté d'un retour de la France dans l'OTAN dans le cadre d'une politique globale de défense européenne.
Les chefs d'État français cherchent toujours à se démarquer des États-Unis. « Amis, alliés, mais pas alignés », cette formule de l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine résume l'état des relations de la France avec les États-Unis. Ainsi peut se justifier la condamnation par F. Mitterrand de l'initiative stratégique de défense lancée par le président Reagan en 1985, mais aussi l'intervention militaire française aux cotés des États-Unis, et sous l'égide de l'ONU, lors de la guerre du Golfe en 1991. En 2003, le Président J. Chirac menace d'utiliser son droit de veto à l'ONU pour tenter d'empêcher l'intervention militaire américaine en Irak. Il n'en reste pas moins que la diplomatie française reste tributaire des États-Unis, seule puissance à pouvoir intervenir partout dans le monde. En 2007, le président Nicolas Sarkozy exprime sa volonté de rapprochement avec les États-Unis.
[...] Il n'en reste pas moins que la diplomatie française reste tributaire des Etats- Unis, seule puissance à pouvoir intervenir partout dans le monde. En 2007, le président Nicolas Sarkozy exprime sa volonté de rapprochement avec les Etats-Unis. Les relations avec les pays du Sud se maintiennent Les accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998) permettent à la Nouvelle- Calédonie de se diriger vers l'indépendance. La France reste très présente dans les pays du Sud dont dépend son accès aux matières premières et à l'énergie : elle intensifie ses échanges avec le monde arabe. [...]
[...] Parallèlement, la France favorise l'élargissement de l'Europe : G. Pompidou accepte l'adhésion de la Grande-Bretagne à la communauté économique européenne (1973) qui continue ensuite à s'élargir vers le nord puis vers le centre et le sud jusqu'en 1995. La France ratifie le traité de Maastricht (1992) qui donne naissance au Marché unique et à l'euro. Depuis les élargissements de l'UE vers l'est, la France perd sa position centrale En 2004 et 2007, l'UE intègre douze nouveaux Etats de l'Est et du sud-est du continent. [...]
[...] Sarkozy annonce une évolution de l'aide au développement accordée à l'Afrique. II] La France, puissance européenne Le couple franco-allemand reste le moteur de la construction européenne V. Giscard d'Estaing et H. Schmidt, puis F. Mitterrand et H. Kohl sont à l'origine de nombreuses avancées en matière européenne. En 2003, la commémoration du quarantième anniversaire du traité de l'Elysée a été l'occasion, pour J. Chirac et G Schröder, de renforcer le couple franco- allemand par le lancement d'un vaste programme de coopération dans tous les domaines. [...]
[...] En 2007, Nicolas Sarkozy a même annoncé sa volonté d'un retour de la France dans l'OTAN dans le cadre d'une politique globale de défense européenne. Les chefs d'Etat français cherchent toujours à se démarquer des Etats-Unis Amis, alliés, mais pas alignés cette formule de l'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine résume l'état des relations de la France avec les Etats-Unis. Ainsi peut se justifier la condamnation par F. Mitterrand de l'initiative stratégique de défense lancée par le président Reagan en 1985, mais aussi l'intervention militaire française aux cotés des Etats-Unis, et sous l'égide de l'ONU, lors de la guerre du Golfe en 1991. [...]
[...] III] La France est-elle encore une grande puissance ? La France conserve un poids politique particulier Puissance nucléaire, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, elle dispose d'un important réseau diplomatique (le 2e au monde). Par ailleurs, membre du G8, 6e PIB mondial, première destination touristique au monde, 4e destination des IDE, la France est bien intégrée dans l'espace économique mondial. La France veut maintenir sa place dans le nouvel ordre mondial Cependant, à l'échelle mondiale, les Etats-Unis conservent l'hégémonie politique et militaire et la France subit la concurrence croissante d'Etats en fort développement comme la Chine. [...]
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