Au terme du XVIIIe siècle, les deux ordres privilégiés en France que sont le clergé et la noblesse voient leur influence et leur richesse diminuer et, qui plus est, leur statut être très largement contesté. C'est pourquoi ils s'attachent à leurs derniers privilèges et tentent de se réaffirmer. À cette époque, le premier ordre de la hiérarchie sociale française qu'est le clergé voit son autorité contestée et de nombreuses attaques le menacent. La noblesse pour sa part, bien que bénéficiant encore de certains privilèges, est menacée par la montée en puissance de la bourgeoisie et du Tiers État en raison de l'essor économique qui triomphe en France à cette période.
[...] L'essor industriel qui enrichit la France à la fin du XVIIIe siècle met la Noblesse en concurrence avec la haute bourgeoisie qui s'enrichit dans l'industrie et le commerce. Chaussinant-Nogaret a montré qu'à la fin du XVIIIe siècle, certaines des plus riches familles bourgeoises gagnent autant que la plus haute strate de la Noblesse c'est-à-dire que certains hauts bourgeois gagnent jusqu'à Livres par an. Avec l'anoblissement et la culture des Lumières, la vieille Noblesse voit ses privilèges menacés par la Robe qui voit alors le jour : ce sont de nouveaux nobles souvent plus riches et plus puissants que la Noblesse immémoriale. [...]
[...] Finalement, le Clergé ne paiera pas le Vingtième. De plus, il est important de souligner que la dernière partie du XVIIIe siècle correspond à une large reconquête spirituelle de la part de l'Église en France : si on rallie plus d'individus à la religion et que d'autres croyants voient leur foie se renforcer alors tous les privilèges dont bénéficie l'Église seront légitimés et ne seront plus contestés. Dans les derniers moments du XVIIIe siècle, l'Église voit aussi ses privilèges et ses pratiques discutées par les philosophes comme Voltaire qui s'en prend à l'Église dans ses Lettres persanes. [...]
[...] La place du clergé et de la noblesse dans la société française à la fin XVIIIe siècle Au terme du XVIIIe siècle, les deux ordres privilégiés en France que sont le Clergé et la Noblesse voient leur influence et leur richesse diminuer et, qui plus est, leur statut est très largement contesté. C'est pourquoi ils s'attachent à leurs derniers privilèges et tentent de se réaffirmer. A la fin du XVIIIe siècle, le premier ordre de la hiérarchie sociale française qu'est le Clergé voit son autorité contestée et de nombreuses attaques le menacent. [...]
[...] En effet, avec des rois comme Louis XVI, des étrangers ont tendance à s'immiscer dans la politique comme ce fut le cas pour Madame de Pompadour. Enfin, il est important de mettre en évidence que le déclin des privilèges et des pouvoirs de la Noblesse est dû au fait qu'elle coûte cher au Roi par les rentes qu'elle touche, ainsi que ses pensions. Ce déclin est aussi dû à l'exemption fiscale (à modérer par la somme forfaitaire que la Noblesse propose au Roi en remplacement du Vingtième mais cette somme est désuète). [...]
[...] En 17485, lorsque Machaut d'Arnouville arrive au poste de Contrôleur général des finances, il décide de réformer la fiscalité en instaurant un impôt plus juste et plus égalitaire : le Vingtième. Cet impôt vise à prélever un vingtième des revenus et le Clergé voit en cela une offense et une attaque car Machaut d'Arnouville veut faire participer les classes privilégiées à la vie économique du royaume. Pour contester le Vingtième, le Clergé explique que ses biens sont inaliénables et qu'ils ne peuvent être vendus car ils sont la propriété de l'Église et donc de Dieu : il utilise le fait que la monarchie soit de droit divin : le roi ne peut pas défavoriser le Clergé car il doit gouverner en faveur des maximes et des lois fondamentales qui protègent la religion et l'ensemble de ses institutions. [...]
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