Dans le cadre de ce séminaire, nous cherchons à expliquer les différences de peuplement existant dans les colonies britanniques des Amériques au XVIIe siècle. Autrement dit, l'objectif principal de notre travail est de dégager les raisons pouvant expliquer le fait que les colonies du Sud connurent un système esclavagiste et une importante population de Noirs, alors que les colonies du Nord étaient principalement peuplées de Blancs. Afin d'expliquer cette différence de peuplement, il nous semble tout d'abord intéressant d'étudier les raisons qui poussèrent les Anglais à quitter leur mère patrie, pour ensuite s'intéresser plus spécifiquement à la structure économique, démographique, géographique et politique mises en place par les colons. Toutefois, par manque de temps et par respect des limites fixé pour notre séminaire, il nous est impossible de traiter toutes les colonies de la Grande-Bretagne.
De ce fait, nous étudierons principalement les trois colonies suivantes : la Nouvelle-Angleterre, le Chesapeake et les Antilles britanniques, qui nous permettront de mettre en évidence les facteurs explicatifs de la diversité de peuplement au sein des colonies du Nouveau Monde. D'ailleurs, cette différence de peuplement donnera une raison supplémentaire pour la guerre de Sécession, qui constitue un moment charnière de l'histoire des Etats-Unis. De ce fait, cette thématique s'avère d'une grande importance et mérite d'être traitée.
[...] La moitié des paysans perdaient leurs terres entre 1530 et 1630.[1] Les hommes quittaient leurs régions, malgré une interdiction de se déplacer, vers les villes pour trouver du travail. La vie dans les villes ne s'avérait point meilleure. Les nouveaux arrivés se retrouvaient dans des bidonvilles, comme on les connaît aujourd'hui dans certains pays en voie de développement. La situation devenait dramatique et la classe possédante craignait une révolte des pauvres.[2] Une autre raison pour le départ en Amérique est à trouver dans la religion. Certains désiraient vivre dans un pays qui leur permettait de vivre leur foi librement. [...]
[...] Du coup, les fermes dans le Nord étaient moins rentables que celle du Sud. Incapables de se payer des servants ou des esclaves, les gens travaillaient en famille. Grâce à l'environnement sain, de nombreux couples avaient jusqu'à sept enfants. La nutrition était bien meilleure qu'en Angleterre. La viande faisait partie de l'alimentation bien plus souvent et le blé était de meilleure qualité.[27] Le maire de chaque ville était lui aussi paysan et travaillait avec ses mains. Il ne possédait pas beaucoup plus de terre que les autres villageois. [...]
[...] Le peuplement allogène des colonies américaines de la Grande-Bretagne Table des matières 1. Introduction 2. Les origines des immigrants européens 3. The Chesapeake Virginie Maryland Le peuplement noir des colonies du Chesapeake 4. La Nouvelle-Angleterre Les débuts de la colonisation européenne La population noire de la Nouvelle-Angleterre 5. Les Antilles britanniques Le peuplement anglais La population servile des Antilles britanniques 6. Conclusion 7. Bibliographie 8. Annexes I. Introduction Dans le cadre de ce séminaire, nous cherchons à expliquer les différences de peuplement existant dans les colonies britanniques des Amériques au XVIIe siècle. [...]
[...] Washburn eds, The Cambridge history of the native peoples of the Americas, Vol : North America, Part Cambridge, Cambridge University Press p. 399- TAYLOR, Alan, American Colonies, Vicing Penguin, New York p 17. WOOD, Peter H., Strange New Land, Africans in Colonial America, New York, Oxford University Press p. VIII. Annexes 1. MC CUSKER, John J. & MENARD, Russel R., The economy of British America, 1607-1789, The University of North Carolina Press, London MC CUSKER, John J. & MENARD, Russel R., The economy of British America, 1607-1789, The University of North Carolina Press, London p MC CUSKER, John J. [...]
[...] Le seul métier qui a réussi à s'installer était celui de charpentier. Il était nécessaire à la construction des maisons et des containers pour le transport du tabac.[12] Durant la moitié du 17e siècle, la Virginie était dominée politiquement et économiquement par un petit group de riches planteurs. Beaucoup d'entre eux étaient appelés par le gouverneur, Sir William Berkley, qui arrive en 1642 et reste jusqu'en 1672. C'était un homme élitaire qui a procuré les meilleures terres à ses amis. [...]
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