La Pérouse, sciences, expédition, progrès
Les expéditions du XVIII° siècle sont caractérisées par leur dimension exclusivement scientifique. Le siècle des Lumières encourage le progrès des sciences. Les grandes explorations reprennent avec cette fois, la volonté de savoir s'il existe un continent austral. A la suite du traité de Paris en 1783, l'Europe est en paix. La Grande-Bretagne et la France n'hésitent pas à collaborer dans les découvertes maritimes qu'elles font. Ainsi le roi de France Louis XVI s'intéresse de très près aux voyages de Cook et déplore sa disparition en 1779. Il décide alors que la France se doit de relayer les britanniques et monte le projet d'une nouvelle expédition, cette fois-ci française, qui sera confié à La Pérouse. Né Jean-François de Galaup en 1741 à Albi, La Pérouse est un explorateur et officier de marine français. Il est issu d'une famille noble et entre aux Gardes-marine à 15 ans ayant ajouté au sien le nom La Pérouse, celui d'une terre reçue de son père. Pendant ses études à Brest, il est engagé dès l'âge de 17 ans dans les conflits maritimes de la guerre de Sept Ans avec la Grande-Bretagne au large de l'Amérique du Nord. Après d'autres activités sur les côtes françaises, il effectue un séjour de 5 ans dans l'île de France (Maurice). Il voyage jusqu'en Inde. L'intervalle de 14 ans de paix qui s'écoula de 1764 à 1778 lui permit de se livrer tout entier à la navigation. Il opéra donc dans l'océan Atlantique et dans l'Océan Indien. Lors de la reprise des hostilités au cours de la guerre d'indépendance des Etats Unis, il reçoit le commandement de la frégate L'Amazone. Il y démontre sa valeur. Il a donc servi dans la marine pendant 29 ans avant d'être nommé en 1785 commandant d'une expédition dans l'océan Pacifique chargée de trouver une approche par l'ouest du passage du nord-ouest et de compléter les découvertes de James Cook.
[...] En quoi l'expédition de La Pérouse est-elle l'exemple même des progrès scientifiques que connait le XVIII° siècle ? On étudiera dans une première partie les raisons de la nomination de La Pérouse à la tête de l'expédition de 1785-1788. Dans un deuxième temps, on verra la préparation même de celle-ci et enfin les découvertes qu'elle va apporter. I. Un homme remarqué par son expérience. A. Un marin mais aussi un explorateur. -Les guerres auxquelles il a pu participer ont été un bon entrainement pour les longues missions que sont les expéditions scientifiques. [...]
[...] Mais il faut au contraire perturber les lignes ennemies britanniques. Cette opération va servir de test pour la future circumnavigation. La Pérouse remonte ainsi des côtes américaines à la latitude de Terre Neuve puis emprunte le détroit d'Hudson. Il doit rapporter des prises des établissements anglais telles que de la fourrure pour rentabiliser l'expédition. -Il est confronté très rapidement aux problèmes du scorbut et de la rigueur du climat. Il en déduira que pour lutter contre cette maladie redoutable pour les marins de cette époque, il vaut mieux s'aérer pour chasser l'humidité. [...]
[...] Le siècle des Lumières encourage le progrès des sciences. Les grandes explorations reprennent avec cette fois, la volonté de savoir s'il existe un continent austral. A la suite du traité de Paris en 1783, l'Europe est en paix. La Grande-Bretagne et la France n'hésitent pas à collaborer dans les découvertes maritimes qu'elles font. Ainsi le roi de France Louis XVI s'intéresse de très près aux voyages de Cook et déplore sa disparition en 1779. Il décide alors que la France se doit de relayer les britanniques et monte le projet d'une nouvelle expédition, cette fois-ci française, qui sera confié à La Pérouse. [...]
[...] -La Pérouse identifie les Indiens de l'Alaska comme étant un peuple différent des Esquimaux rencontrés au Labrador. Il observe que les Indiens des colonies espagnoles sont privés de libertés et de joie de vivre par rapport aux peuples libres qu'il a déjà côtoyés. -Il confirme les dires des missionnaires qui avaient été les seuls à avoir pu pénétrer au Japon. -Tout au long de l'expédition la coopération des différentes nations aura bien lieu, que ce soit de la part des Anglais, des Espagnols, des Russes comme c'est le cas lors du passage à Madère tout comme en Australie où les britanniques proposent de ramener les écrits de l'expédition. [...]
[...] -Alors qu'il aurait du ensuite explorer la côte asiatique de l'océan Pacifique, La Pérouse remonte directement vers le Nord. Il explore l'Alaska, complétant ses observations qu'il avait effectué lors de son expédition dans la baie d'Hudson. Il y fait l'acquisition de fourrures. Il y débarque mais les courants violents de la baie nommée Port aux Français font que des chaloupes se renversent, tuant 21 hommes d'équipage. -Il longe ensuite la côte de l'Alaska jusqu'en Californie. -Traversant l'océan Pacifique vers la Chine, en suivant le galion de Manille, il découvre l'île Necker. Il repasse ainsi par les îles Sandwich. [...]
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