Des fragilités apparaissent, ce temps d'enthousiasme fut appelé «l'esprit de Genève». Il s'agit de mettre fin à la diplomatie secrète, considérée comme à l'origine de la guerre. On observe un changement dans les méthodes qui doit permettre de lié les états dans leurs opinions publics. On assiste à un rôle accru des parlements avec des chambres élues dans la question de politique étrangère. En France, l'assemblée élue en 1919 présente de nombreux débats sur les traités de paix et les réparations, la question des frontières et l'engagement militaire à l'Est. Sujets qui étaient assez absents avant la grande guerre et qui prennent de l'importance. On voit la création de la commission des affaires étrangères, en France. On voit aussi une part croissante des grandes conférences internationales. Les lieux de rencontres entre les acteurs se multiplient pour fixer le montant des réparations allemandes. On peut noter la conférence de Spa en 1920, de San Rems en 1921 et celle de Londres en septembre 1921 qui fixe le montant des réparations à 132 milliards de Marks-or. Cela crée un milieu diplomatique international. On observe une modification du personnel diplomatique avec une baisse de l'influence des diplomates de carrière et la montée en puissance des hommes politiques. La diplomatie n'est plus une affaire de technicien mais d'hommes d'états. Le couple Briand-Stresemann apparaît sur le devant de la scène international. Briand fut président du conseil mais aussi ministre des affaires étrangère de 1925 à 1932, il incarne la continuité française. Stresemann est un membre de la DVP de 1923 à sa mort en 1929, il incarne la continuité allemande. En Italie, la perte d'influence du personnel traditionnel fait que la noblesse s'efface progressivement, on observe une politisation des acteurs de la vie internationale. A coté des hommes politiques, on trouve une haute administration. Le secrétaire général du quai d'Orsay fut Alexis Leger (grand écrivain) de 1933 à 1939. La nouvelle donne voit l'action d'hommes d'états dans la vie internationale.
[...] Le congrès de Tours décide de l'adhésion où les trois quarts des délégués disent oui à l'adhésion contre 25% de réticent. Blum affirmera vouloir «garder la vieille maison». De cette division vont naitre la SFIC et le Parti Communiste Français (PCF) qui compte Marcel Cachin, Ludovic Oscar Frossard et Jacques Doriot. La SPD voit, en décembre 1918, la naissance de la KPD en Allemagne. En janvier 1921, l'Italie voit à Livourne avec les maximalistes la fondation du PCI (ou PSI). Parmi les fondateurs, on compte A. [...]
[...] Il s'agit juste d'assurer un débouché à l'industrie américaine et assurer la paix. Si Wilson intervient en Europe, il reste malgré tout dans une logique où les affaires européennes sont éloignées de l'Amérique. La SDN est un succès américain puisqu'il n'y a pas une automaticité des sanctions, les affaires européennes regardent les Etats-Unis, mais, de loin. Wilson reste dans la tradition américaine de repli, il défend les intérêts économique et industriel des Etats-Unis qui ont investi massivement sur l'Europe durant la guerre. [...]
[...] A coté des hommes politiques, on trouve une haute administration. Le secrétaire général du quai d'Orsay fut Alexis Leger (grand écrivain) de 1933 à 1939. La nouvelle donne voit l'action d'hommes d'État dans la vie internationale. Une propagande pacifiste : l'idéalisme de Wilson Wilson souhaite éviter que la guerre se déclenche de manière souverainiste. Trois valeurs s'imposent : Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes qui est le fondement de la nouvelle carte de l'Europe ainsi que le plébiscite. On donne le moyen aux populations de se prononcer sur leur avenir, d'avoir recours à l'opinion pour trancher les différentes opinions. [...]
[...] Elles s'organisent sur l'ensemble des opinions politiques même s'il y a une association dominante d'autres courants sont représentées comme des relais dans l'opinion : - L'UNC, du bloc national. - L'union fédérale, de la gauche politique. - La FNCR (Fédération Nationale des Combattants Républicains) par les radicaux. - L'ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) par les communistes. Il faudrait ajouter les associations qui regroupent des blessures particulières comme l'association des mutilés, des trépanés Soit toute une déclinaison par type de blessures dans cette société. En 1927 est créée une confédération de la France meurtrie, cela traduit l'idée d'un sentiment commun. [...]
[...] Et puis, il y a un rôle pédagogique, il n'est pas rare que des enfants soient accompagnées de l'instituteur pour se rendre à la cérémonie. Cela rassemble les générations et les acteurs de la vie qui participent pleinement au rituel. Ce culte s'ancre dans la durée. On a parfois des 11 novembre chahuté, comme dans les années trente avec la crise due au problème des pensions. Ce temps du souvenir devient important, on entre dans la logique du mois des morts. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture