En ce jour de l'an 1635, Galileo Galilei, fils de Vincenzio Galilei, né à Pise le 15 février 1564, vit dans sa résidence d'Acerti, au sud de Florence. Condamné pour la seconde fois par le Saint-Office le 22 juin 1633 sa peine n'a toujours pas été mise en application. Les cardinaux de l'Église catholique annoncèrent cependant la sentence suivante : «Nous te condamnons à la prison formelle de Saint Office pour le temps qu'il nous plaira de fixer. De plus, au titre d'une pénitence salutaire, nous t'ordonnons de réciter les sept psaumes de la pénitence salutaire, une fois par semaine, pendant les trois prochaines années ». Sa proximité certaine avec le pape Urbain VIII (l'amitié liant le pape au professeur est de notoriété publique) explique sans doute cette indulgence, Galilée n'est toujours pas en prison, et le bruit court que sa fille elle-même prononcerait chaque semaine les psaumes pour la pénitence de son père. Mais cette relative condamnation obligea finalement le professeur de mathématique à reconnaître son hérésie et celle de son prédécesseur Nicolas Copernic.
[...] Galilée met en opposition le système ptoléméen et copernicien mis en scène sous la forme d'une discussion à Venise, entre 3 personnes, pendant 4 journées. Le premier personnage est Filippo Salviati, un académicien des Lincéo, une école où l'on militait contre l'enseignement d'Aristote, un des plus grands théoriciens de l'antiquité ! On peut percevoir Galilée lui-même sous ses traits. Le second, Giovan Francesco Sagredo, est ouvert et favorable aux idées coperniciennes. Le troisième, Simplicio, est comme son nom l'indique très caricatural : il représente les adversaires de la théorie héliocentrique. [...]
[...] Et nul n'a douté lors de sa lecture que ce personnage tournât le pape en ridicule. Quel culot ! Quelle hérésie ! Et voilà qu'il y a 5 ans à peine, un certain Johannes Kepler (fils d'une sorcière ira jusqu'à infirmer la thèse des rotations en des cercles parfaits ! On ne peut alors que constater que Copernic est à la source même de ce mouvement dissident, tel un paysan semant ses graines ! Nicolas Kopernikus, de son vrai nom, était un ancien chanoine de Frombork en Pologne. [...]
[...] Opuscule fictif rédigé à Paris, en 1635, et destiné à être publié en librairie sous le titre "Contre Copernic" En ce jour de l'an 1635, Galileo Galilei, fils de Vincenzio Galilei, né à Pise le 15 février 1564, vit dans sa résidence d'Acerti, au sud de Florence. Condamné pour la seconde fois par le Saint Office le 22 juin 1633 sa peine n'a toujours pas été mise en application. Les cardinaux de l'Eglise catholique annoncèrent cependant la sentence suivante : «Nous te condamnons à la prison formelle de Saint Office pour le temps qu'il nous plaira de fixer. [...]
[...] Elle s'y est bien au contraire intéressé. Mais son ouvrage qui se révèle très compliqué voire incompréhensible, développe des hypothèses non fondées. Aucune preuve, aucun argument n'appuie la vision copernicienne, un état de fait sur lequel insiste parfaitement Andreas Osiander dans la préface du manuscrit revolutionibus orbium caelestium». Le Concile de Trente, en décembre 1563, a ainsi réaffirmé les dogmes catholiques, dont le géocentrisme. Notons que même les partisans de la réforme, les hérétiques Calvin, Melanchthon ou Luther, s'y opposent ! [...]
[...] Aristote, philosophe athénien, reprit et valida le système ptoléméen sur la base d'une longue observation du ciel. A son époque, il contredisait déjà la thèse d'une Terre tournant sur elle-même par un argument très simple se rapportant au sens commun : la terre tournait, alors un corps lancé verticalement vers le haut retomberait à l'ouest du point de départ» mais il réfuta également celle de l'héliocentrisme. La vérité universelle provenant des écrits bibliques, il convient de se baser sur ceux-ci avant même d'entamer de telles études. [...]
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