Opposition parlementaire, théorie des classes, monarchie, réforme, parlement
L'opposition parlementaire a pris un essor au milieu du 18ème siècle (1753-1754). La population, au milieu du 18ème siècle, commence à lire tous les pamphlets. Il y a l'apparition de gazette. La population est avide de lecture. Beaucoup de monde commence à parler de politique dans les maisons, dans la rue. Parmi ces conversations politiques, il y a les théories parlementaires, parce qu'il n'y a plus les états généraux. Donc, l'absolutisme va être attaqué par les Parlements. Le Paige écrit «Lettres historiques sur les fonctions essentielles des Parlements». Cet ouvrage est acheté par tous les parlementaires.
[...] Quoi qu'il en soit, l'opposition des parlements va devenir systématique surtout à partir de 1750 et va toucher quasiment tous les parlements. L'opposition parlementaire va se manifestait tout d'abord à propos des mesures prises contre les jansénistes hommes qui ont pour héritage le gallicanisme, ce sont les défendeurs de l'Église Nationale contre les vénalités papales) et à propos des refus de sacrements. Le janséniste tire son nom de son premier docteur (Jean Sénius) qui pense qu'il a deux thèses qu'il faut absolument défendre : l'invisibilité de la grâce divine. [...]
[...] Ces dispositions vont être aggravées par des lettres patentes (24 février 1673). A partir de cette date, les lois doivent être enregistrées dès leur réception. Mais les parlementaires peuvent envoyer des remontrances après. Les remontrances préalables à l'enregistrement sont interdites. Si le roi jugeait bon d'en tenir compte, il rendait une déclaration interprétative; s'il les repoussait, il en avisait son procureur général et la loi devenait définitivement exécutoire. Les parlementaires ont compris que ce n'était plus la peine d'envoyer des remontrances à partir de 1673. [...]
[...] Ce conflit va encore prendre de l'importance avec la théorie des classes. La théorie des classes Faite par Le Paige. Pour lui il y a un tronc avec le parlement de Paris et les branches de l'arbre sont les autres parlements qui sont les différentes sections du parlement de Paris. Son intérêt est d'unir les parlements : si le roi attaque un magistrat, il attaque tous les parlements. Cela est faux car les autres sont arrivés après. Les différents parlements avant leur rattachement au royaume de France n'étaient que la plus haute juridiction de la région. [...]
[...] Le parlement de Paris est sorti de la curela regis parce que le roi les a créés et il n'existe aucun lien entre les parlements. Enfin, la constitution monarchique n'a jamais admis que l'on oppose le roi et la nation. Le roi a toujours représenté pleinement le peuple et a toujours défendu les intérêts du peuple. : Les répliques indécises de la monarchie La réforme du chancelier Maupeou (1770-1774) C'est un ancien membre du parlement. Il connait très bien le parlement de Paris et tous ses rouages. Le seul moyen est de dissoudre les parlements. [...]
[...] Un parlement démissionnant en masse. En suspendant la justice, Maupeou va exiler tous les parlementaires des parlements turbulents qui font la grève. Ces magistrats ont étés remplacés par des magistrats loyaux. En 1771, Maupeou a gagné. Cela a pour conséquence de rendre la justice gratuite et rapide, il n'y a plus de remontrances et il n'y a plus de vénalités des offices. Pour se faire aimer du peuple, Louis XVI rétablit les parlements ans plus tard, c'est un re-blocage. La réforme Lamoignon (1788) Louis XVI fait enregistrer, le 8 mai 1788 : la réforme Lamoignon. [...]
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